« La prière de mes aubes sur le Chemin et sur le ruban d’asphalte du trottoir parisien qui me conduit au bureau » dit Luc Adrian dans « Compostelle, carnet de route d’un pélerin. »
Comment décrire mieux cette prière, attribuée tantôt au cardinal Suenens, tantôt à Saint François d’Assise, que j’ai trouvée sur mon chemin en Espagne.
Seigneur,
Dans le silence de ce jour naissant,
Je viens Te demander la paix, la sagesse, la force.
Je veux regarder aujourd’hui le monde avec des yeux tout remplis d’amour,
Être patient, compréhensif, doux et sage.
Voir au-delà des apparences
Tes enfants comme Tu les vois Toi-même
Et ainsi ne voir que le bien en chacun.
Ferme mes oreilles à toute calomnie,
Garde ma langue de toute malveillance ;
Que seules les pensées qui bénissent
Demeurent dans mon esprit ;
Que je sois si bienveillant et si joyeux
Que tous ceux qui m’approchent sentent
Ta présence.
Revêts-moi de Ta beauté, Seigneur,
Et qu’au long de ce jour je Te révèle.
Version en espagnol
Señor, en el silencio de este día que nace, vengo a pedirte paz, sabiduría y fuerza.
Hoy quiero mirar al mundo con ojos llenos de amor. Ser paciente, comprensivo, humilde, suave y bueno.
Ver a tus hijos detrás de las apariencias, como los ves tu mismo,
para así poder apreciar la bondad de cada uno.
Cierra mis oídos a toda murmuración.
Guarda mi lengua de toda maledicencia.
Que sólo los pensamientos que bendigan permanezcan en mi.
Quiero ser tan bienintencionado y bueno que todos los que se acerquen a mi sientan tu presencia.
Revísteme de tu bondad señor y haz que en este día yo te refleje.
Amén.