Depuis des siècles, les pèlerins qui arrivent au pied de la Cruz de Hierro jettent un caillou, amené de chez eux où ramassé 100 mètres plus tôt. Ce caillou est le symbole de quelque chose que l’on veut abandonner en chemin : une assuétude, un deuil, une rancœur,…
Jeter la pierre peut également être un acte de foi, comme vous pouvez le lire dans cette prière que le prêtre de notre paroisse nous a proposée ce dimanche.
Après la lecture de l’évangile de la femme adultère (« Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre »), le prêtre à proposé à chaque paroissien de jeter un petit caillou blanc en rejetant symboliquement tout ce qui conduit au mal.
Il nous a offert cette prière qui, je trouve, pourrait bien convenir au pèlerin qui arrive au pied de la Cruz de Hierro, et contemple la croix de fer avant de jeter à son tour son caillou.
Quand tu nous regardes, ô Christ, nous voyons dans tes yeux l’amour qui transparaît.
Quand tu nous regardes, nous sentons tes yeux scruter l’amour en nous et, plus tu nous regardes, plus nous sentons l’amour passer, passer de ton cœur dans le nôtre.
Cet amour, tel un oiseau aux ailes déployées, vient se poser sur nous, nous protégeant de ses grandes ailes, nous réchauffant de sa tendresse.
Cet amour, ô Christ, ce sont tes yeux posés sur nous. C’est ton regard emplissant le nôtre. C’est ton regard changeant mon regard. C’est ton regard devenu mon regard.
Non, Seigneur, je ne veux plus jeter la pierre à qui que ce soit, je veux tout simplement la jeter à terre et me laisser transformer par ton regard de tendresse et de miséricorde.
Peut-être que ce texte vous parlera et donnera encore un peu plus de sens à votre cheminement intérieur, en route vers Compostelle.
Sono d’accordo con te, Sylvie: è un posto magico, che ci svela (in parte), la grande bellezza del nostro interiore