En février et mars, durant deux années consécutives, j’ai eu la joie de marcher avec ma petite dernière (Florine, 9 ans) sur le chemin portugais, entre Porto et Santiago. Petit compte-rendu de notre caminho et quelques conseils pratiques.

Le départ de Porto

Beaucoup de compagnies « low cost » atterrissent à l’aéroport de Porto. Arrivées de bon matin, nous avons pris le métro jusqu’au centre (Sao Bento) pour un bon petit-déjeuner à avant de nous rendre à la Sé (cathédrale), point de départ du chemin. Bon à savoir : vous pouvez y acquérir une credenciale pour 2 euros.

Le départ des pèlerins face à la cathédrale de Porto Le départ des pèlerins dans les ruelles de Porto

Nous avons ensuite pris le chemin en suivant les nombreuses flèches jaunes (pas les bleues, qui vont à Fatima !) à travers le quartier historique. Après 2,8 km, vous passez devant l’auberge des pèlerins de la ville de Porto, qui vous fera un joli « carimbo » (tampon ou cachet). Et pourra vous héberger si vous arrivez l’après-midi.

Certes, le chemin passe non loin de l’aéroport, mais ce serait vraiment dommage de manquer ce point de départ royal qu’est la cathédrale et le quartier de la Ribeira.

Guides et cartes

Il existe des guides du chemin portuguais en français (éd. Lepère), en anglais (l’excellent guide de John Brierley et/ou ses cartes uniquement à 15 euros) et en allemand (ed. Outdoor). Le défaut de ces guides est de commencer à Lisbonne.

Pour les 7 étapes portugaises et les 6 étapes en Galice, je me suis contentée des documents fournis par les offices de tourisme de Porto, Barcelos et Valença do Minho, puis des informations glanées en chemin.

Flèche Coquille

Le fléchage est excellent et les auberges sont bien signalées et en surnombre. Aucune chance de se tromper.

J’aurais aimé disposer d’une carte détaillée du nord du Portugal pour me situer, mais je n’en ai pas trouvé à Porto (j’adore le modèle des mini-guides de Michelin, ce serait bien de leur suggérer une édition portugaise !).

Le climat

En février-mars, c’est un peu pile ou face au Portugal : les semaines de très beau temps (25*C !) alternent avec les semaines de pluie. Nous avons eu… la pluie !

Pluie Soleil

Il ne fait jamais froid (plus de 12* C) et la pluie prend toutes les formes, du petit crachin à la drache nationale. Les équipements de pluie (pantalon en K-Way, poncho, couvre-sac) sont utiles, même si il pleut rarement du matin jusqu’au soir (mais ça peut arriver…).

Avec un enfant sur le chemin portugais ?

Aucune difficulté pour emmener un enfant sur ce chemin, avec des étapes entre 15 et 20 km, peu difficiles, de nombreuses fontaines, des gens adorables, des petits cafés dans chaque village,…

Avec un enfant sur le chemin portugais

Je vous conseille de ne pas oublier un maillot de bain car les occasions de baignade sont nombreuses dans les rivières.

Bivouac et belle étoile sur le Chemin Portugais

En marchant sous la pluie, j’ai repéré de très jolies chapelles et de multiples endroits de bivouac, où j’aurais sûrement passé la nuit en été ou par temps plus sec. Par contre, je n’ai vu aucun camping le long du chemin.

Manger et boire

Les deux premières étapes au départ de Porto regorgent de petits bars où vous pourrez manger un sandwich ou boire une soupe. Un pic-nic est utile ensuite sauf si vous faites un arrêt chez Antonio (voir nos coups de coeur).

Pas très diététique ce chemin portugais !

Le fromage portugais ressemble à un gros Babybel et est parfait pour les pic-nics. Le pain gris très épais est un régal et les charcuteries (presunto, salpicon) ou les boites ds sardines complèteront vos repas. Il y a énormément de fontaines, pas besoin de vous charger de grosses bouteilles sauf en été.

Les restaurants proposent des menus ou plats du jour très copieux : frango (poulet roti), vitelle (veau), plats à base de riz et bien sûr le bacahlao (morue) sous toutes ses formes.

Mmmmm le bon bacalhao

On est au pays du vinho verde (vin blanc jeune légèrement pétillant), mais je lui préfère le tinto maduro du Douro. Un verre de porto blanc dans un petit bar est toujours un plaisir.

Sans oublier le bon café portuguais : meia de leite (café au lait), cafe pingo (noisette) ou cafe cheio (petit expresso).

Mes coups de cœur au Portugal

  • Casa da Fernanda (entre Barcelos et Ponte de Lima). Un accueil familial adorable et une très belle personne, tout simplement. Fernanda ouvre sa porte et sa table à tous, sans réservation et sans rien demander en retour (une boite accueille votre donativo si vous le pouvez)
  • Albergue de San Pedro de Rates dans un ancien bâtiment avec un écomusée du lin. Le WE, vous y serez accueilli par des bénévoles charmants. Christina nous a offert de la tisane, des gâteaux et des fruits et donné plein d’infos. Le village est magnifique et il y a un excellent restaurant à 250m de l’albergue (le meilleur bacahlao de mon chemin !). L’albergue est en donativo complet.

Casa da Fernanda Pedra Furada chez Antonio

  • Restaurant Pedra Furada, idéalement situé entre Rates et Barcelos, une étape avec peu de ravitaillement. Dans ce restaurant chaleureux et décoré de souvenirs, Antonio propose un menu pèlerin de très bonne qualité avec soupe, plat, boisson et café pour 6 euros. Et il n’a pas fait payer Florine ! On sent que cet homme aime sincèrement les pèlerins et quelque chose me dit qu’il a pas mal marché lui aussi.

A noter aussi :

  • Albergue dos « Amigos de la montanha » à Barcelinhos, un luxe incroyable à 5 euros la nuit, vue sublime sur Barcelos inclue. Un peu trop luxueux pour moi…
  • Le marché de Barcelos, si vous passez le jeudi matin, est un des plus variés et colorés du Portugal.

Mes coups de coeur en Galice

  • Ideas Peregrinas à Tui, un petit magasin et snack conçu avec amour pour les pèlerins par Monica et ses amies, de jeunes entrepreneures galiciennes. La cuisine est « maison » et les desserts sont délicieux. L’accueil est plus qu’adorable.
  • Albergue municipale de Redondela, dans un beau bâtiment historique
  • Les restaurants de fruits de mer à Arcade (entre Redondela et Pontevedra)
  • Albergue municipale de Padrón, au coeur de l’histoire de Saint Jacques, avec un accueil chaleureux et de bons conseils pour manger le soir.

Budget à prévoir

Au Portugal, la vie est moins chère qu’en Galice :

  • Nuit en refuge municipal = 5 EUR
  • Repas entre 6 et 20 EUR, café = 0,80 EUR

En Galice :

  • Nuit en refuge municipal = 6 EUR, en albergue privée = de 8 à 15 EUR
  • Repas entre 9 et 12 EUR,

Notre journal de bord

Etape 1 : de Porto à Vilar do Pinhero (18 km)

Première journée pour notre petite pèlerine : découverte de Porto, nombreuses pauses gastronomiques pendant les averses, puis sortie de la ville en comptant les flèches jaunes et les innombrables cafés. Beaucoup de gens nous saluent, très gentils. Nous logeons dans une petite pension à Vilar do Pinhero, à environ 18 km de notre départ. L’étape de 27 km n’était pas raisonnable (pour moi non plus d’ailleurs !). Ce soir dégustation de soupe, pain, salpicon et fromage au restaurant face à la pension, sur la route nationale. Puis au lit car la dernière nuit fut courte avec le voyage en avion.

Etape de porto à Vilar do Pinhero

Etape 2 : de Vilar do Pinhero à Sao Pedro de Rates (20 km)

Deuxième journée sur le caminho pour Florine (9 ans) et sa maman. Une étape de 20 km jusque Sao Pedro de Rates. Florine a un nouveau bâton en eucalyptus et on lui a offert des cadeaux tout au long du chemin : une gourde pour le bâton, un porte-monnaie, un carnet, un crayon… Le paysage devient très joli, les villages s’espacent, entrecoupés de champs vert tendre. Beaucoup de route mais ce sont des petites routes pavées entourées de murets de granit souvent recouvert de mousse, fougères,… Il y a déjà des fleurs partout, le printemps n’est pas loin. Ce soir, notre première albergue à Rates avec un accueil chaleureux par Cristina. Et un bon bacahlao au resto un peu plus haut dans le village.

Etape de Vilar do Pinhero à Sao Pedro de Rates

Etape 3 : de Rates à Barcelos (20 km ?)

Belle étape entre Rates et Barcelos. Enfin des chemins, des champs, du soleil, des forêts (pins et eucalyptus). Florine est en pleine forme ! Encore plus que moi !!! Bien arrivées à Barcelos la fameuse ville du coq (légende comme à Santo Domingo de la Calzada). Arrêt chez Antonio ce midi, à Pedra Furada, pour un délicieux menu avec la traditionnelle soupe au chou portugaise. Puis jolie étape entre les averses. Nous logeons au refuge des « Amigos de la montanha », un luxe incroyable à 5 euros la nuit, vue sublime sur Barcelos inclue.

Etape de Rates à Barcelos

Barcelos, la ville du coq

Etape 4 : de Barcelos à Lugar do Corgo (20 km)

Déjà notre quatrième étape sur le caminho portuges. Aujourd’hui un peu fatiguées par les 20 km depuis Barcelos, ça montait bien le matin jusqu’au col de Portela. Pic-nic devant l’albergue avec du fromage et du jambon achetés au marché. Chouette rencontre avec Carlos, l’hospitalier. Puis descente à travers les vignes et les champs. Après quelques haltes aux cafés et aux nombreuses fontaines, nous arrivons juste avant la nuit chez Fernanda, qui nous accueille avec grande gentillesse, pas du tout fâchée que nous n’ayons pas prévenu. Merci pour cette bonne adresse qui permet de couper en deux la grosse étape (34 km) vers Ponte de Lima. J’ai répéré de superbes endroits de baignade et de camping sauvage le long du chemin, mais ça c’est pour le beau temps !

Etape de Barcelos à Lugar do Corgo

Etape 5 : de Lugar do Corgo à Ponte de Lima (15 km)

Grasse matinée chez Fernanda. Pas trop pressées de partir sous la drache nationale 😉 Bonsoir de Ponte de Lima. Étape commencée sous la pluie et terminée sous le soleil. Emouvante traversée du pont sur le Rio Lima. Belles rencontres. Bon resto. Bref, la vie est si belle sur le chemin <3

Etape de Lugar do Corgo à Ponte de Lima

Etape 6 : de Ponte de Lima à Rubiães (23 km ?)

Une magnifique étape entre Ponte de Lima et Rubiães. Du soleil et des paysages magnifiques, chemin sous les vignes, cascades, forêts mystérieuses,… Florine a adoré cette journée. Elle ne se plaint pas du tout de la grosse cloche sous l’orteil de sa chaussette trouée (quelle mauvaise mère !). Ce soir à l’auberge, j’ai amené un bon vin du Douro à partager avec les pèlerins et… je me suis pris un gros râteau : personne n’en veut ! Nous mangeons nos pâtes dans notre coin avec Flo, c’est un peu triste mais c’est une évolution du chemin que je dois aussi accepter.

Etape de Ponte de Lima à Rubiães

Etape 7 : de Rubiães à Valença do Minho (20 km)

Aujourd’hui sur la chaussée romaine Braga – Astorga, entre Rubiães et Valença do Minho, on marchait vraiment dans l’histoire. Notre chemin se termine momentanément à la frontière espagnole. Florine a fièrement rempli son contrat : marcher 125 km sans jamais perdre le sourire. Elle est prête à continuer jusque Saint Jacques l’an prochain !

Etape de Rubiães à Valença do Minho

Étape 7 : Valença do Minho – O Porriño (24 km)

La jolie citadelle de Valença et la ville de Tui méritent la visite, ne vous pressez pas, l’étape n’est pas longue.

Valença do Minho

Un bon conseil de Monica, soyez très attentif environ 1km après le pont en pierre de « Ponte das Febres » : les flèches indiquant la variante à gauche ont été effacées par des tenanciers de restaurants cupides. Une borne est d’ailleurs entièrement peinturlurée de jaune. La variante passe par un joli bois d’eucalyptus et vous évite une interminable zone industrielle. Pour 1km de plus, n’hésitez pas, prenez à gauche (les flèches réapparaissent sur la variante après 200 mètres, impossible de vous perdre).

Vers O Porrino

A l’arrivée à O Porriño, à nouveau une variante à gauche avec des flèches en tous sens. Prenez à gauche et vous resterez à l’écart de la route, le long d’une rivière. Le chemin arrive pile à l’albergue. La ville n’a aucun charme et est située le long d’une autoroute. Passez votre chemin si vous le pouvez.

La Galice après la frontière portugaise

L’albergue de O Porriño est moderne, rigide dans ses horaires (fermeture à 21h en hiver!) et située tout contre l’autoroute !!! La cuisine n’a plus la moindre casserole. Pas une seule couverture non plus. A fuir absolument en été, on doit y étouffer. Et on s’est fait jeter dehors le matin à 8 heures alors que le soleil n’était pas encore levé. Pour une première expérience des albergues en Espagne, bof bof.

Étape 8 : O Porriño – Redondela (14 km)

Étape très agréable surtout que l’on a tout le temps, cela compense de la course hier (ok, on avait quitté Tui à 15 heures et le soleil se couche à 19h en hiver).

On grimpe dans les eucalyptus jusqu’à Santiaguiño, avec une chapelle dédiée à Saint Jacques (excellent endroit de bivouac avec un bar juste à côté).

Vers Redondela

De jolies vues sur les coteaux en terrasse, et l’émotion de suivre la voie romaine sur une grande partie du tracé.

Très belle vue en arrivant à Redondela par une descente vertigineuse. La ville a un petit coeur historique sympa, et l’albergue municipale est magnifique, dans son bâtiment en pierre. Notez les impressionnants viaducs qui survolent littéralement la ville !
Attention, plusieurs albergues jouent sur la confusion (bonnes officielles, flèches jaunes,…) en entrant dans la ville. Le tarif exorbitant (15 euros) pour un dortoir sans fenêtre vous fera plier bagages et poursuivre jusqu’au centre tout proche.

Étape 9 : Redondela – Pontevedra (23 km)

Quelques bonnes montées en sortant de Redondela : la ville est construite au fond d’une cuvette. Quelle récompense avec les vues sur la Ria, bras de mer pénétrant dans les terres, avec son pont haubané et ses cultures de moules sur radeaux.

Vers Pontevedra

A Arcade, ne manquez pas les petits restaurants de fruits de mer : les huîtres sont une spécialité locale.

Après avoir passé un joli pont, nouvelle ascension et jolis chemins avec des arbres couverts de mousse et de grosses pierres usées par le passage des chariots (et des pèlerins).

L’entrée dans Pontevedra par la variante (encore une) le long d’un ruisseau est très jolie mais qu’est-ce que ça tournicote ! On débouche dans le quartier le moins sympa de la ville, entre la gare des bus et celles des trains. Pas de chance, c’est aussi là que se trouve l’albergue municipale !

Nous poursuivons notre route jusqu’au très beau centre historique, à 1,5 km de là, et nous préférons prendre une chambre au cœur de la ville.

Pontevedra

L’église de la peregrina, en forme de coquille, est un incontournable, tout comme l’immense couvent franciscain en face. En vous baladant, vous découvrirez de jolies places bordées d’arcades, des rues piétonnes, des petites chapelles très anciennes,… Pontevedra mérite vraiment une visite approfondie.

Étape 10 : Pontevedra – Caldas de Reis (20 km)

Revoici la chaussée romaine dès la sortie de la ville, par un grand pont. Le chemin alterne les petites routes et les jolis sentiers dans les bois.

J’hésite un peu à prendre la « Variante Spirituelle », environ 3 km après Pontevedra, mais elle fait 40 km de plus, dont une étape en bateau… bateau qui ne circule pas en hiver. Cap donc au nord, je reviendrai pour la variante !

A Barro, je recommande le petit restaurant en face d’une petite chapelle. Le pulpo y est délicieux (c’est le nom du restaurant !). On m’a dit le plus grand bien de l’albergue de Barro, mais il est un peu tôt pour nous arrêter.

Peu avant l’arrivée à Caldas de Reis, on passe sous de véritables tunnels de vignes, qu’est-ce que ça doit être beau avec des feuilles !

L'étape vers Caldas de Reis

Caldas de Reis n’a pas d’albergue municipale mais l’auberge privée « El Timeon », à droite avant un petit pont de pierre, est parfaite (8 euros). La patronne et sa maman tiennent le bar du même nom, et si vous leur dites quelques mots en espagnol, elles se dérideront et seront aux petits soins pour vous.

N’oubliez pas votre maillot de bain car Caldas de Reis est connue pour ses sources chaudes. Offrez-vous une séance aux thermes (fermées en hiver) ou un bain gratuit dans le lavoir situé 10 mètres plus loin que la fontaine des lions, à gauche du chemin.

Étape 11 : Caldas de Reis – Padrón (20 km)

Le chemin rejoint la grand route après 5 km, face à un petit bar malheureusement fermé en hiver.

Caldas de Reis

Nous nous consolons avec la ravissante église Santa Mariña Carracedo de Gurgullón, encore un endroit parfait pour le bivouac.
Un beau chemin boisé nous amène jusqu’à une aire de repos aménagée pour les pèlerins. En général, je déteste ces distributeurs automatiques qui polluent le chemin, mais j’avoue que l’endroit est aménagé avec coeur.

Nous sentons de bonnes odeurs de grillade et, ô joie, il y a un restaurant à 50 mètres du chemin, sur la droite. Le lieu est très fréquenté par les routiers, ce qui est toujours bon signe, et les portions sont colossales ! Je recommande le menu à 9 euros bouteille de vin comprise, vous repartirez comme neuf (juste un peu plus lourd quand même !).

Dans les forêts de Galice Restaurant pour routiers, miam !

Encore de beaux bois moussus puis l’entrée de Padrón par une zone industrielle… Est-ce vraiment ici que Saint Jacques a été ramené après sa mort ? Non, heureusement. Le chemin continue après le pont (notez quand même la belle statue du Saint sur un pilier), et la ville d’Iria Flavia est 2 km plus loin.

Encore des affreuses albergues dans des immeubles sans charme, continuez, l’albergue municipale est au cœur de la ville historique, juste sous le couvent des Carmes, après une magnifique promenade boisée de gros platanes. C’est une des auberges les mieux situées et des plus sympathiques de Galice, je la recommande !

Padron

Ne manquez surtout pas l’église Santiago et la pierre, d’origine romaine, où la barque du Saint fut amarrée. La vieille ville, piétonne, a beaucoup de charme. Et Saint Jacques est présent partout !

Étape 12 : Padrón – Santiago (28 km)

En sortant de Padrón, on passe devant la grande église d’Iria Flavia. Le chemin suit la voie suivie par le chariot portant le corps de Saint Jacques, tiré par deux bœufs. Il suit aussi la grand route, heureusement à distance, un slalom bien utile pour rester à l’abri du trafic.

La pluie sur le Chemin Portugais La pluie sur le Chemin Portugais

L’étape me semble longue et pénible, heureusement on se sent attiré par Santiago que l’on aperçoit enfin, sur une hauteur (sauf si il pleut comme ce fut le cas pour nous !). Florine, elle, garde le moral malgré la pluie et les petits pieds « en bouillie ». Les bornes kilométriques nous motivent à avancer.

L’entrée en ville semble interminable et c’est après de nombreuses pauses que nous apercevons enfin les tours de la cathédrale. Le comble : alors que le chemin était super balisé jusque Saint Jacques, nous nous sommes perdues deux fois depuis l’entrée dans sa banlieue !

L'arrivée à Compostelle

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