En février et mars, durant deux années consécutives, j’ai eu la joie de marcher avec ma petite dernière (Florine, 9 ans) sur le chemin portugais, entre Porto et Santiago. Petit compte-rendu de notre caminho et quelques conseils pratiques.
Le départ de Porto
Beaucoup de compagnies « low cost » atterrissent à l’aéroport de Porto. Arrivées de bon matin, nous avons pris le métro jusqu’au centre (Sao Bento) pour un bon petit-déjeuner à avant de nous rendre à la Sé (cathédrale), point de départ du chemin. Bon à savoir : vous pouvez y acquérir une credenciale pour 2 euros.
Nous avons ensuite pris le chemin en suivant les nombreuses flèches jaunes (pas les bleues, qui vont à Fatima !) à travers le quartier historique. Après 2,8 km, vous passez devant l’auberge des pèlerins de la ville de Porto, qui vous fera un joli « carimbo » (tampon ou cachet). Et pourra vous héberger si vous arrivez l’après-midi.
Certes, le chemin passe non loin de l’aéroport, mais ce serait vraiment dommage de manquer ce point de départ royal qu’est la cathédrale et le quartier de la Ribeira.
Guides et cartes
Il existe des guides du chemin portuguais en français (éd. Lepère), en anglais (l’excellent guide de John Brierley et/ou ses cartes uniquement à 15 euros) et en allemand (ed. Outdoor). Le défaut de ces guides est de commencer à Lisbonne.
Pour les 7 étapes portugaises et les 6 étapes en Galice, je me suis contentée des documents fournis par les offices de tourisme de Porto, Barcelos et Valença do Minho, puis des informations glanées en chemin.
Le fléchage est excellent et les auberges sont bien signalées et en surnombre. Aucune chance de se tromper.
J’aurais aimé disposer d’une carte détaillée du nord du Portugal pour me situer, mais je n’en ai pas trouvé à Porto (j’adore le modèle des mini-guides de Michelin, ce serait bien de leur suggérer une édition portugaise !).
Le climat
En février-mars, c’est un peu pile ou face au Portugal : les semaines de très beau temps (25*C !) alternent avec les semaines de pluie. Nous avons eu… la pluie !
Il ne fait jamais froid (plus de 12* C) et la pluie prend toutes les formes, du petit crachin à la drache nationale. Les équipements de pluie (pantalon en K-Way, poncho, couvre-sac) sont utiles, même si il pleut rarement du matin jusqu’au soir (mais ça peut arriver…).
Avec un enfant sur le chemin portugais ?
Aucune difficulté pour emmener un enfant sur ce chemin, avec des étapes entre 15 et 20 km, peu difficiles, de nombreuses fontaines, des gens adorables, des petits cafés dans chaque village,…
Je vous conseille de ne pas oublier un maillot de bain car les occasions de baignade sont nombreuses dans les rivières.
Bivouac et belle étoile sur le Chemin Portugais
En marchant sous la pluie, j’ai repéré de très jolies chapelles et de multiples endroits de bivouac, où j’aurais sûrement passé la nuit en été ou par temps plus sec. Par contre, je n’ai vu aucun camping le long du chemin.
Manger et boire
Les deux premières étapes au départ de Porto regorgent de petits bars où vous pourrez manger un sandwich ou boire une soupe. Un pic-nic est utile ensuite sauf si vous faites un arrêt chez Antonio (voir nos coups de coeur).
Le fromage portugais ressemble à un gros Babybel et est parfait pour les pic-nics. Le pain gris très épais est un régal et les charcuteries (presunto, salpicon) ou les boites ds sardines complèteront vos repas. Il y a énormément de fontaines, pas besoin de vous charger de grosses bouteilles sauf en été.
Les restaurants proposent des menus ou plats du jour très copieux : frango (poulet roti), vitelle (veau), plats à base de riz et bien sûr le bacahlao (morue) sous toutes ses formes.
On est au pays du vinho verde (vin blanc jeune légèrement pétillant), mais je lui préfère le tinto maduro du Douro. Un verre de porto blanc dans un petit bar est toujours un plaisir.
Sans oublier le bon café portuguais : meia de leite (café au lait), cafe pingo (noisette) ou cafe cheio (petit expresso).
Mes coups de cœur au Portugal
- Casa da Fernanda (entre Barcelos et Ponte de Lima). Un accueil familial adorable et une très belle personne, tout simplement. Fernanda ouvre sa porte et sa table à tous, sans réservation et sans rien demander en retour (une boite accueille votre donativo si vous le pouvez)
- Albergue de San Pedro de Rates dans un ancien bâtiment avec un écomusée du lin. Le WE, vous y serez accueilli par des bénévoles charmants. Christina nous a offert de la tisane, des gâteaux et des fruits et donné plein d’infos. Le village est magnifique et il y a un excellent restaurant à 250m de l’albergue (le meilleur bacahlao de mon chemin !). L’albergue est en donativo complet.
- Restaurant Pedra Furada, idéalement situé entre Rates et Barcelos, une étape avec peu de ravitaillement. Dans ce restaurant chaleureux et décoré de souvenirs, Antonio propose un menu pèlerin de très bonne qualité avec soupe, plat, boisson et café pour 6 euros. Et il n’a pas fait payer Florine ! On sent que cet homme aime sincèrement les pèlerins et quelque chose me dit qu’il a pas mal marché lui aussi.
A noter aussi :
- Albergue dos « Amigos de la montanha » à Barcelinhos, un luxe incroyable à 5 euros la nuit, vue sublime sur Barcelos inclue. Un peu trop luxueux pour moi…
- Le marché de Barcelos, si vous passez le jeudi matin, est un des plus variés et colorés du Portugal.
Mes coups de coeur en Galice
- Ideas Peregrinas à Tui, un petit magasin et snack conçu avec amour pour les pèlerins par Monica et ses amies, de jeunes entrepreneures galiciennes. La cuisine est « maison » et les desserts sont délicieux. L’accueil est plus qu’adorable.
- Albergue municipale de Redondela, dans un beau bâtiment historique
- Les restaurants de fruits de mer à Arcade (entre Redondela et Pontevedra)
- Albergue municipale de Padrón, au coeur de l’histoire de Saint Jacques, avec un accueil chaleureux et de bons conseils pour manger le soir.
Budget à prévoir
Au Portugal, la vie est moins chère qu’en Galice :
- Nuit en refuge municipal = 5 EUR
- Repas entre 6 et 20 EUR, café = 0,80 EUR
En Galice :
- Nuit en refuge municipal = 6 EUR, en albergue privée = de 8 à 15 EUR
- Repas entre 9 et 12 EUR,
Notre journal de bord
Etape 1 : de Porto à Vilar do Pinhero (18 km)
Première journée pour notre petite pèlerine : découverte de Porto, nombreuses pauses gastronomiques pendant les averses, puis sortie de la ville en comptant les flèches jaunes et les innombrables cafés. Beaucoup de gens nous saluent, très gentils. Nous logeons dans une petite pension à Vilar do Pinhero, à environ 18 km de notre départ. L’étape de 27 km n’était pas raisonnable (pour moi non plus d’ailleurs !). Ce soir dégustation de soupe, pain, salpicon et fromage au restaurant face à la pension, sur la route nationale. Puis au lit car la dernière nuit fut courte avec le voyage en avion.
Etape 2 : de Vilar do Pinhero à Sao Pedro de Rates (20 km)
Deuxième journée sur le caminho pour Florine (9 ans) et sa maman. Une étape de 20 km jusque Sao Pedro de Rates. Florine a un nouveau bâton en eucalyptus et on lui a offert des cadeaux tout au long du chemin : une gourde pour le bâton, un porte-monnaie, un carnet, un crayon… Le paysage devient très joli, les villages s’espacent, entrecoupés de champs vert tendre. Beaucoup de route mais ce sont des petites routes pavées entourées de murets de granit souvent recouvert de mousse, fougères,… Il y a déjà des fleurs partout, le printemps n’est pas loin. Ce soir, notre première albergue à Rates avec un accueil chaleureux par Cristina. Et un bon bacahlao au resto un peu plus haut dans le village.
Etape 3 : de Rates à Barcelos (20 km ?)
Belle étape entre Rates et Barcelos. Enfin des chemins, des champs, du soleil, des forêts (pins et eucalyptus). Florine est en pleine forme ! Encore plus que moi !!! Bien arrivées à Barcelos la fameuse ville du coq (légende comme à Santo Domingo de la Calzada). Arrêt chez Antonio ce midi, à Pedra Furada, pour un délicieux menu avec la traditionnelle soupe au chou portugaise. Puis jolie étape entre les averses. Nous logeons au refuge des « Amigos de la montanha », un luxe incroyable à 5 euros la nuit, vue sublime sur Barcelos inclue.
Etape 4 : de Barcelos à Lugar do Corgo (20 km)
Déjà notre quatrième étape sur le caminho portuges. Aujourd’hui un peu fatiguées par les 20 km depuis Barcelos, ça montait bien le matin jusqu’au col de Portela. Pic-nic devant l’albergue avec du fromage et du jambon achetés au marché. Chouette rencontre avec Carlos, l’hospitalier. Puis descente à travers les vignes et les champs. Après quelques haltes aux cafés et aux nombreuses fontaines, nous arrivons juste avant la nuit chez Fernanda, qui nous accueille avec grande gentillesse, pas du tout fâchée que nous n’ayons pas prévenu. Merci pour cette bonne adresse qui permet de couper en deux la grosse étape (34 km) vers Ponte de Lima. J’ai répéré de superbes endroits de baignade et de camping sauvage le long du chemin, mais ça c’est pour le beau temps !
Etape 5 : de Lugar do Corgo à Ponte de Lima (15 km)
Grasse matinée chez Fernanda. Pas trop pressées de partir sous la drache nationale 😉 Bonsoir de Ponte de Lima. Étape commencée sous la pluie et terminée sous le soleil. Emouvante traversée du pont sur le Rio Lima. Belles rencontres. Bon resto. Bref, la vie est si belle sur le chemin <3
Etape 6 : de Ponte de Lima à Rubiães (23 km ?)
Une magnifique étape entre Ponte de Lima et Rubiães. Du soleil et des paysages magnifiques, chemin sous les vignes, cascades, forêts mystérieuses,… Florine a adoré cette journée. Elle ne se plaint pas du tout de la grosse cloche sous l’orteil de sa chaussette trouée (quelle mauvaise mère !). Ce soir à l’auberge, j’ai amené un bon vin du Douro à partager avec les pèlerins et… je me suis pris un gros râteau : personne n’en veut ! Nous mangeons nos pâtes dans notre coin avec Flo, c’est un peu triste mais c’est une évolution du chemin que je dois aussi accepter.
Etape 7 : de Rubiães à Valença do Minho (20 km)
Aujourd’hui sur la chaussée romaine Braga – Astorga, entre Rubiães et Valença do Minho, on marchait vraiment dans l’histoire. Notre chemin se termine momentanément à la frontière espagnole. Florine a fièrement rempli son contrat : marcher 125 km sans jamais perdre le sourire. Elle est prête à continuer jusque Saint Jacques l’an prochain !
Étape 7 : Valença do Minho – O Porriño (24 km)
La jolie citadelle de Valença et la ville de Tui méritent la visite, ne vous pressez pas, l’étape n’est pas longue.
Un bon conseil de Monica, soyez très attentif environ 1km après le pont en pierre de « Ponte das Febres » : les flèches indiquant la variante à gauche ont été effacées par des tenanciers de restaurants cupides. Une borne est d’ailleurs entièrement peinturlurée de jaune. La variante passe par un joli bois d’eucalyptus et vous évite une interminable zone industrielle. Pour 1km de plus, n’hésitez pas, prenez à gauche (les flèches réapparaissent sur la variante après 200 mètres, impossible de vous perdre).
A l’arrivée à O Porriño, à nouveau une variante à gauche avec des flèches en tous sens. Prenez à gauche et vous resterez à l’écart de la route, le long d’une rivière. Le chemin arrive pile à l’albergue. La ville n’a aucun charme et est située le long d’une autoroute. Passez votre chemin si vous le pouvez.
L’albergue de O Porriño est moderne, rigide dans ses horaires (fermeture à 21h en hiver!) et située tout contre l’autoroute !!! La cuisine n’a plus la moindre casserole. Pas une seule couverture non plus. A fuir absolument en été, on doit y étouffer. Et on s’est fait jeter dehors le matin à 8 heures alors que le soleil n’était pas encore levé. Pour une première expérience des albergues en Espagne, bof bof.
Étape 8 : O Porriño – Redondela (14 km)
Étape très agréable surtout que l’on a tout le temps, cela compense de la course hier (ok, on avait quitté Tui à 15 heures et le soleil se couche à 19h en hiver).
On grimpe dans les eucalyptus jusqu’à Santiaguiño, avec une chapelle dédiée à Saint Jacques (excellent endroit de bivouac avec un bar juste à côté).
De jolies vues sur les coteaux en terrasse, et l’émotion de suivre la voie romaine sur une grande partie du tracé.
Très belle vue en arrivant à Redondela par une descente vertigineuse. La ville a un petit coeur historique sympa, et l’albergue municipale est magnifique, dans son bâtiment en pierre. Notez les impressionnants viaducs qui survolent littéralement la ville !
Attention, plusieurs albergues jouent sur la confusion (bonnes officielles, flèches jaunes,…) en entrant dans la ville. Le tarif exorbitant (15 euros) pour un dortoir sans fenêtre vous fera plier bagages et poursuivre jusqu’au centre tout proche.
Étape 9 : Redondela – Pontevedra (23 km)
Quelques bonnes montées en sortant de Redondela : la ville est construite au fond d’une cuvette. Quelle récompense avec les vues sur la Ria, bras de mer pénétrant dans les terres, avec son pont haubané et ses cultures de moules sur radeaux.
A Arcade, ne manquez pas les petits restaurants de fruits de mer : les huîtres sont une spécialité locale.
Après avoir passé un joli pont, nouvelle ascension et jolis chemins avec des arbres couverts de mousse et de grosses pierres usées par le passage des chariots (et des pèlerins).
L’entrée dans Pontevedra par la variante (encore une) le long d’un ruisseau est très jolie mais qu’est-ce que ça tournicote ! On débouche dans le quartier le moins sympa de la ville, entre la gare des bus et celles des trains. Pas de chance, c’est aussi là que se trouve l’albergue municipale !
Nous poursuivons notre route jusqu’au très beau centre historique, à 1,5 km de là, et nous préférons prendre une chambre au cœur de la ville.
L’église de la peregrina, en forme de coquille, est un incontournable, tout comme l’immense couvent franciscain en face. En vous baladant, vous découvrirez de jolies places bordées d’arcades, des rues piétonnes, des petites chapelles très anciennes,… Pontevedra mérite vraiment une visite approfondie.
Étape 10 : Pontevedra – Caldas de Reis (20 km)
Revoici la chaussée romaine dès la sortie de la ville, par un grand pont. Le chemin alterne les petites routes et les jolis sentiers dans les bois.
J’hésite un peu à prendre la « Variante Spirituelle », environ 3 km après Pontevedra, mais elle fait 40 km de plus, dont une étape en bateau… bateau qui ne circule pas en hiver. Cap donc au nord, je reviendrai pour la variante !
A Barro, je recommande le petit restaurant en face d’une petite chapelle. Le pulpo y est délicieux (c’est le nom du restaurant !). On m’a dit le plus grand bien de l’albergue de Barro, mais il est un peu tôt pour nous arrêter.
Peu avant l’arrivée à Caldas de Reis, on passe sous de véritables tunnels de vignes, qu’est-ce que ça doit être beau avec des feuilles !
Caldas de Reis n’a pas d’albergue municipale mais l’auberge privée « El Timeon », à droite avant un petit pont de pierre, est parfaite (8 euros). La patronne et sa maman tiennent le bar du même nom, et si vous leur dites quelques mots en espagnol, elles se dérideront et seront aux petits soins pour vous.
N’oubliez pas votre maillot de bain car Caldas de Reis est connue pour ses sources chaudes. Offrez-vous une séance aux thermes (fermées en hiver) ou un bain gratuit dans le lavoir situé 10 mètres plus loin que la fontaine des lions, à gauche du chemin.
Étape 11 : Caldas de Reis – Padrón (20 km)
Le chemin rejoint la grand route après 5 km, face à un petit bar malheureusement fermé en hiver.
Nous nous consolons avec la ravissante église Santa Mariña Carracedo de Gurgullón, encore un endroit parfait pour le bivouac.
Un beau chemin boisé nous amène jusqu’à une aire de repos aménagée pour les pèlerins. En général, je déteste ces distributeurs automatiques qui polluent le chemin, mais j’avoue que l’endroit est aménagé avec coeur.
Nous sentons de bonnes odeurs de grillade et, ô joie, il y a un restaurant à 50 mètres du chemin, sur la droite. Le lieu est très fréquenté par les routiers, ce qui est toujours bon signe, et les portions sont colossales ! Je recommande le menu à 9 euros bouteille de vin comprise, vous repartirez comme neuf (juste un peu plus lourd quand même !).
Encore de beaux bois moussus puis l’entrée de Padrón par une zone industrielle… Est-ce vraiment ici que Saint Jacques a été ramené après sa mort ? Non, heureusement. Le chemin continue après le pont (notez quand même la belle statue du Saint sur un pilier), et la ville d’Iria Flavia est 2 km plus loin.
Encore des affreuses albergues dans des immeubles sans charme, continuez, l’albergue municipale est au cœur de la ville historique, juste sous le couvent des Carmes, après une magnifique promenade boisée de gros platanes. C’est une des auberges les mieux situées et des plus sympathiques de Galice, je la recommande !
Ne manquez surtout pas l’église Santiago et la pierre, d’origine romaine, où la barque du Saint fut amarrée. La vieille ville, piétonne, a beaucoup de charme. Et Saint Jacques est présent partout !
Étape 12 : Padrón – Santiago (28 km)
En sortant de Padrón, on passe devant la grande église d’Iria Flavia. Le chemin suit la voie suivie par le chariot portant le corps de Saint Jacques, tiré par deux bœufs. Il suit aussi la grand route, heureusement à distance, un slalom bien utile pour rester à l’abri du trafic.
L’étape me semble longue et pénible, heureusement on se sent attiré par Santiago que l’on aperçoit enfin, sur une hauteur (sauf si il pleut comme ce fut le cas pour nous !). Florine, elle, garde le moral malgré la pluie et les petits pieds « en bouillie ». Les bornes kilométriques nous motivent à avancer.
L’entrée en ville semble interminable et c’est après de nombreuses pauses que nous apercevons enfin les tours de la cathédrale. Le comble : alors que le chemin était super balisé jusque Saint Jacques, nous nous sommes perdues deux fois depuis l’entrée dans sa banlieue !
A lire pour en savoir plus :
- Mes chemins au Portugal
- Le Caminho Portugues par la Côte
- Le Chemin de Porto : par la côte ou par le Caminho Central ?
Merci de nous avoir fait partager cette expérience car je projette également de faire ce chemin.
Bonjour,
J’ai effectué le même chemin que vous de Porto à Santiago du 22 Février au 3 Mars en prenant la variante Espiritual juste après Pontevedra (un délice que je vous conseille pour la prochaine fois:nuit au monastère d’Armenteira et route de la pierre et de l’eau).j’ai eu plus de chance avec le temps et les mimosas étaient en pleine floraison , un régal avant de franchir le pont ;-)Bravo à Florine et à sa maman!Je partage la plupart de vos coups de coeur et ça m’aide à rester sur le chemin.J’ai terminé comme à mon habitude par le camino de Fisterra et Muxia , lieux ultimes de mon périple…Merci et je vous souhaite de beaux caminos 🙂
Merci Ludovic, on a failli se croiser ! Je note la variante spirituelle pour l’an prochain alors 🙂
Bonjour
je souhaite faire le chemin en fevrier mars mais a velo est ce possible ?
Bonjour est ce que cette variante et bien indiqué sur le chemin?
Bravo à la petite puce, quel beau projet, je rêve d’emmener quand elle sera un peu plus grande, ma petite-fille sur un des chemins…Quel merveilleux sourire, bravo Florine! Cela me rappelle le live : « Dis maman, c’est encore loin Compostelle? » que je recommande +++ à ceux qui ne l’auraient pas lu!
J’adore cette idée de marcher avec ses enfants…
Je ne l’ai pas fait « au long cours » avec les miens, seulement parfois une journée de marche avec l’un d’eux.
Qui sait ? Peut-être avec mon petit-fils dans quelques années ?
merci pour ce beau partage ; je souhaite faire cette partie du chemin et je prends note de vos suggestions. Bravo à votre petite et sympathique Florine
Merci pour ce beau partage; vos suggestions nous seront très utiles;
Bravo et félicitations à votre adorableFlorine.
Je suis en train de me tâter pour voir si je ne marcherai pas prochainement dans tes pas 😉
Le Camino Portugues est un peu un « chemin de débutant », pour toi qui es un pèlerin au long cours, je ne sais pas si ce chemin va te « transporter » (outre les gens adorables et la bonne nourriture)… Si tu veux voir un Portugal merveilleux au printemps, la Rota Vincentina a vraiment ma préférence. Certes, pas de pèlerins, peu de gîtes, moins de cafés… mais une nature à couper le souffle, des feurs partout et l’océan rien que pour toi… rien à voir avec les côtes urbanisées du Norte.
Si cela se confirme, j’aurai peut-être une quinzaine de jours à consacrer au Chemin en juillet.
Et suite à l’opération de mon pied, je pense qu’un Chemin facile serait justement l’idéal, avec en plus la joie d’arriver à Santiago 😉
Je viens de regarder la voie que tu proposes, mais je pense que la saison (chaleur, eau), et la nature du terrain (sable), ne seraient peut-être pas facile pour moi.
Enfin, encore faut-il que ma disponibilité se confirme, et que je trouve un vol 😉
En été, le chemin Porto-Santiago est parfait, et pour un pied opéré, il ne monte pas fort. La Rota Vicentina est à découvrir au printemps, l’été ça craint car vraiment trop chaud !
Merci de susciter en nous l’envie de s’élancer sur ce chemin.
Belle découverte !
Pierre
Hello ,
Nous nous sommes croisées à Tramayes en Set L fin juillet 2017 !!!Un bel échange !
En Octobre 2017, peu de temps libre, mais besoin d’un ressourcement, Porto/Santiago, par le Central (2015 Lisbonne, Caminho du Littoral, Santiago).
Que du Bonheur, eh! oui, Fernanda, Antonio….
et Uve, jeune allemand, qui m’a chuchoté à l’oreille,: pas de titre, pas de grade, mais tu dis tu quand tu parles « aux Dieux »….j’ai chantonné la suite..Notre Vieille Terre est une étoile, où Toi aussi tu brilles un peu…et j’ai continué mon Chemin !
Et cette année 2018, je repars avec Margot, ma petite fille sur le même Caminho !!!
Continues bien ton cheminement « perpétuel »Miss Radio-Camino ! Tu es formidable, pleine de joie, belle pèlerine au grand coeur !!!
Peut-être rencontreras-tu Hubert, 82 ans, malvoyant, que j’ai poussé sur le Chemin le 1er Mai 2018, de Dracy-le-fort (SetL) à Santiago….
Bises du Coeur, Solange
Bonjour, je pars le 2 juin pour faire le meme chemin que vous…a l’étape 4 afin de couper le 34km l’hébergement chez Fernanda est bien indiqué? Merci 🙂
cette année j’ai fait la camino portugaise fin avril pour donner une place au décès de maman. tous ont dis que cette route est trop facile mais je l’ai aimée pour autant. et surtout le passage en Bateau de villa nova del arrosa vers Padron les longues ballades le long de l’atlantique jusqu’à caminha sont merveilleuses et reposantes pour l’ame et pour finir je me suis rendu a Muxia pour me reposer comme l’année dernière après la grande route de tournai à finistera
bonjour et bravo pour le camino avec Florine!
je voulais juste signaler une erreur dans le celendrier indiqué sur ton site: 2 fois le jour 7!
je compte faire le portugais en 2019 après le frances et le norte
buen camino et merci pour les infos et ncommentaires
Michel
bjr , j ai adoré votre aventure. sans le savoir , vous repondez a toutes mes questions ! felicitez votre fille pour moi , je pars sur vos traces le 1 juin . Ultreia
J’ai fait le même chemin au printemps 2018 et j’étais furieux de marcher un km de plus à Ponte das Febres pour le plaisir d’un malhonnête commerçant restaurateur. Faut le dénoncer, mais à qui? :(((
Quelle belle histoire, et si bien racontée.
Et d’abords félicitations à Florine pour avoir fait de si grandes étapes, et à sa maman pour la légèreté du texte.
Les photos sont superbes, et les sourires et la joie de vivre un baume pour le coeur.
J’y ai également trouvé toutes sortes de conseils et d’observations qui m’ont donné une vision plus claire de ce camino que j’envisage de parcourir en septembre ( est-ce une bonne période ?)
Encore bravo !
Septembre est parfait !
Merci pour ce réve éveillé avec votre fille.
Beau voyage et surtout l’envie de partir.
un blog peut etre plus précis ?
Merci pour votre réve à deux
Quelle belle aventure avec Florine ! Bravo!
Nous partirons sur ce même chemin en Septembre , de Porto à Santiago. Nous avons entendu plusieurs fois que la sortie
de Porto est très dangereuse ? C’est mieux de faire un bout
en bus ?
MERCI !
MarieClaude et Michel ( nous nous etions rencontres sur la belle Rota Vicentina…)
Je vous déconseille le bus car c’est faux, c’est la ville mais il y a des trottoirs. Le chemin alternatif par le Douro la côte est plus long mais absolument plus beau. Vous pouvez ensuite revenir à San Pedro do Rates sur le chemin central.
Bonjour chère merveilleuse pélerine
Quel trésor partagé vous vous êtes donné à toutes deux en empreintant ensemble ce beau chemin
Vous ne pouvez savoir à quel point je suis touchée par la manière dont vous nous le racontez.
J’ai une poire dans la gorge à vous lire, à regarder vos photos.
Vous respirez la JOIE l’une et l’autre, l’une avec l’autre.
Votre fille est une merveille comme vous.
J’aurai tant aimé faire cela avec la mienne.
Merci en tous les cas infiniment de nous avoir emmené sur votre beau chemin
Bravo, votre camino mère fille m’émeut beaucoup.
Avec une amie nous partons de Porto et pensons faire le chemin par la côte.
Avez vous des infos ?
Merci !
brigitte
Voici une petite vidée (tournée avec ma fille) sur le chemin de la Côte –> https://youtu.be/8G_NDD693XE
Bonjour Sylvie,
j’envisage de partir de Porto le 18 novembre pour Santiago par le chemin traditionnel puis de redescendre de Santiago sur Porto par la côte; je pense prendre un vol le 13 décembre.
Qu’en pensez-vous? merci beaucoup.
Pascaline
Magnifique projet pour découvrir le nord du Portugal côté Terre et côté mer ! En Espagne, par contre, il n’y a qu’un seul chemin aller-retour (on ne peut pas vraiment suivre la côte à cette saison car pas de bacs sur les fleuves)
Merci beaucoup Sylvie. Finalement je pars fin mars pour faire le chemin de Porto à Santiago aux beaux jours. J’avais un peu peur du froid.Vous dites qu’il n’y a pas de bacs en cette saison. Donc à partir de quand la voie du la côte est-elle accessible.
Merci et belle suite à vous. Pascaline
juin je pense finir la plata de sallamanque à compostelle si quelqu’un es interessé
Merci pour tous ces commentaires intéressants; après avoir fait la voie du Puy en Velay et le Camino Frances cette année, nous envisageons de marcher sur le Camino Lusitana l »année prochaine (à partir de Porto!), mais on se « gratte la tête » pour choisir entre le Caminho central et le Da Costa …
J’ai regardé vos superbes videos, mais je me gratte toujours la tête…. un conseil, un avis, une recommandation ? Merci.
C’est une bonne idée d’article en effet 🙂 Je réfléchis et vous prépare cela 🙂
Merci pour votre article qui répond exactement à mes attentes sur le choix entre les 2 chemins (et qui confirme ma 1ère intuition: marcher sur une partie de chaque chemin).
Bonjour,
Pour commencer, je vous remercie infiniment pour toutes ces précieuses informations. Je prends l’avion demain direction Porto et je compte bien suivre plusieurs de vos conseils.
Cependant, je me posais une question. Sur le Camino portugues de Porto à Compostelle, est-il nécessaire d’avoir un vrai sac de couchage (1070g) ou est-ce qu’un « sac à viande » en soie (300g) est suffisant dans les albergues?
Merci d’avance
En effet, un sac à viande sera suffisant mais il peut faire frisquet dans certaines auberges en hiver (pas de chauffage ni de couvertures)
Bonjour Sylvie
Bravo pour votre Camino et merci pour tes précieux conseils !! Je pars sur le Camino Portugais avec ma maman aussi le 15 Mars, dans quelques jours tout juste. J’hésite encore à me diriger vers Fatima ou vers Tuy
Peux tu nous aider à choisir ? 🙂 Nous aimons les petits chemins et les beaux paysages plus que les grandes villes, sur le plan spirituel, les deux chemins nous attire autant.
Merci d’avance et belle continuation
Eloane
Malheureusement les auberges commencent à fermer sur le Camino Portugais ainsi que la cathédrale de Compostelle. Voici un article pour vous tenir au courant de la situation http://pelerinsdecompostelle.com/coronavirus-et-chemins-de-compostelle/
Très beau chemin avec une demoiselle aussi souriante que sa maman!
Je pensais repartir sur le « chemin » cette année mais j’ai eu peur (covid frontières fermées). A défaut de chemin j’ai squatté celui des autres pelerins. J’ai vu une vidéo où vous parliez de l’intérêt à repartir sur le « chemin »…et votre suggestion m’a interpellée: revenir chez-soi plus votre blog en partant de Porto!
C’est décidé, si la santé est là…. je partirais de Porto jusqu’à Saint Romain le Puy… en bivouac les jours de beau temps.
Merci pour tout ce que vous nous offrez!
Quel magnifique projet ! Je forme mes voeux les plus sincères pour qu’il se réalise !
Merci j’espère….
pouvez vous me prévenir en 2021 des que le chemin portugais ou de la plata sera ouvert
merci
jean-marie
Les chemins sont ouverts (hors confinement dans les pays concernés), ce sont les auberges publiques qui sont fermées.
bonsoir
belle initiative que celle ce conter votre voyage.
je suis tenté par le chemin de Porto à Compostelle à la mi-septembre mais mes premières tentatives de réserver un hébergement sont infructueuses car les logements potentiels sont soit fermés ou inaccessibles (vilar do pinheiro par exemple)
je suis un peu découragé à vrai dire..
Avez-vous des conseils ?
José de Schaerbeek
Je vous conseille de ne rien réserver, vous trouverez tout ce qu’il faut le long du chemin. Par ailleurs, le départ de porto est encore plus chouette par le Douro, même si vous revenez ensuite sur le chemin intérieur à San Pedro do Rates. Réserver à l’avance, c’est se priver des bonnes surprises. Rassurez-vous, au Portugal, l’offre de logements dépasse de loin la demande !
Merveilleux!
En 2019, j’ai fais le camino francés et cette année en avril je vais parcourir Porto St Jacques. Mais je n’ai que 8 jours pour arriver à Santiago le dimanche de Pacques.
Je voudrais relier quelques étapes en bus si possible. Mais lesquelles? au Portugal? en Espagne? Si vous pouviez me conseiller?
Je vous remercie
marinetteconvert@sfr.fr
+33632717450
Bonjour, je pars sur le chemin depuis Porto fin octobre. Pensez vous qu’il faut emmener un sac de couchage ou seulement un drap de sac?? Je ne sais pas s’ils pretent des couvertures dans les auberges…
Merci!
Anne
Avec la crise sanitaire et les punaises de lit, beaucoup d’auberges ont supprimé les couvertures. Un sac température de confort 15°C me parait un bon choix
Bonjour moi aussi je me posais la question pour le sac de couchage je fait porto Santiago en début octobre
Bonjour Sylvie,
Avec des enfants de 5 et 9 ans, plutôt bons marcheurs, sur une période de 5/6 jours de marche mi avril, quel serait à votre avis le meilleur itinéraire possible au départ de Porto ?
(A l’arrivée à l’aéroport, nous serions prêts à nous avancer en bus / taxi de qq km pour profiter de vraies marches en pleine nature)
Les enfants aiment la verdure, le calme, le petit patrimoine … Et nous avions fait le tronçon Aumont Aubrac => Conques il y a 10 ans, on aimerait retrouver ce côté nature…
En épluchant votre site, j’ai pu comprendre que le tronçon Sao Pedro do Rates -> Rubiaes pourrait nous correspondre ? Qu’en pensez-vous
Y a t il selon vous sur cette portion, des portions très bétonnées qui nous seraient pénibles, des axes dangereux, des routes désagréables à longer, ou pouvons nous marcher sereinement sur plusieurs jours ?
Belle journée à vous et merci pour votre site 😉
Magnifique votre périple avec votre fille ! peut-être un jour avec mon petit-fils qui a tout juste 7 ans !
En revanche j’ai envie de faire le camino central d’abord courant mai /juin .
partir de Porto vers le 20 mai .
Pensez-vous que ce n’est pas la bonne période à cause de la chaleur ?
Préconisez vous plutôt à partir du 1er octobre prochain ?
Merci pour vos suggestions !
Bonjour,
Nous souhaitons faire tout ou partie du Chemin entre Porto et Saint Jacques, mais un de nos amis ayant quelques difficultés nous ne devons pas dépasser les 15/20km par jour, toutes les étapes proposées sont trop longues y a t il d’autres options organisées ? Cordialement Merci
Pouvez vous m’indiquer le nom de la petite pension où vous avez été à Vilar do Pinhero ? je ne la trouve pas ?