Je ne peux pas vraiment faire la maligne, moi qui vous rabats les oreilles avec le poids du sac à dos… Car mon sac à moi contient une foultitude d’objets inutiles au randonneur, mais sans lesquels je ne me sentirais pas pleinement en chemin.
A vous de jouer !
Tentez d’identifier ces objets qui me sont indispensables en chemin en regardant attentivement les photos… réponses ci-dessous !
Plus insolite…
Inventaire de mon sac « d’inutiles »
- Des ciseaux et la colle, pour découper des images que je colle dans mon carnet de bord
- Deux bics, un crayon, une gomme et un petit carnet pour noter au vol les idées qui passent
- Le papier collant, qui me sert à fabriquer des enveloppes
- Le papier blanc de récupération, pour écrire les lettres glissées dans lesdites enveloppes
- Les graines de fleurs que je récolte sur le chemin, que j’emballe soigneusement et que je sème l’année suivante dans mon jardin
- Le gobelet en plastic, morceau de bouteille, fabriqué et offert par mon amie Pascale, qui ne me quitte pas pour mendier un verre de vin ou m’abreuver aux fontaines
- Les petits cailloux qui me permettent de porter ceux que j’aime et de penser à eux
- Le marqueur indélébile, pour inscrire les prénoms sur les petits cailloux
- L’ipod (oui, je sais, ça ne fait pas très pèlerin… c’est pourquoi je ne l’ai pas mis sur la photo) avec de la musique de Compostelle, des Ave Maria et des chansons pop pour redonner la pêche dans les longues lignes droites
- La bougie (et les alumettes), pour une petite cérémonie de recueillement ou pour l’ambiance le soir dans mon camping sauvage
- Les croquettes pour chien (je ne vous ai pas encore parlé de ma peur des chiens mais cela ne saurait tarder…)
- Les textes et prières glanés ça et là, des médailles que j’enverrai à mes amis à la fin de mon pèlerinage
- Le « tarot du chemin », des cartes de réflexion éditées par le gîte « L’Esprit du Chemin » à Saint-Jean-Pied-de-Port. Un truc génial pour engager la conversation entre pèlerins ! Vous pouvez les télécharger gratuitement sur le site du gîte.
J’ai aussi ramassé une grosse pierre dans un ruisseau, en souvenir de mes nombreux bains dans la Nature. Vous la verrez si vous observez bien le contenu de mon sac (rubrique « salle de bains »).
Et vous, quels sont ces objets symboliques ou chers à votre coeur que vous cachez au fond de votre sac ?
Là, pour le coup des croquettes pour chien, j’aimerais bien savoir ce que tu compterais en faire lors d’une rencontre avec un chien un peu agressif ? Les manger devant lui, pour lui prouver que tu es de son bord, une copine de vagabondage !!!
Plus sérieusement, je te l’ai déjà dit, je crois que je n’ai rien de non indispensable dans mon sac…Quand on sait que le corps médical m’interdit de porter quoi que ce soit, d’un côté, je me vois mal, en plus, ajouter du non primordial. J’ai fait mon sac avec la balance de cuisine et un pèse personne, c’est pour te dire !!! Le prix à payer pour réussir nos périples….
Hi hi hi pour les croquettes, tu verras bientôt l’article ! Pour le corps médical, figure-toi que moi, un orthopédiste m’a dit en 2009 : « Madame, quand on a ce que vous avez aux genoux, on ne part pas marcher » et « De toutes façons, vous ferez 3 jours et vous devrez rentrer ». Alors, les médecins, ce que j’en pense… Mais pour le coup, alléger mon sac a été aussi une nécessité pour soulager ces pauvres rotules (faute de faire régime moi-même !!!).
« Et vous, quels sont ces objets symboliques ou chers à votre coeur que vous cachez au fond de votre sac ? »
Une boîte de sardines… ou tout autre petit en-cas: comme je dors « sauvage » (comme toi: le moins possible de gîtes, le plus possible à l’hôtel des 1000 étoiles), j’ai toujours peur de ne pas avoir un petit quelque chose à manger pour le repas du soir… et donc je transporte en permanence de la nourriture. En général, c’est inutile, c’est juste pour me rassurer: soit je trouve à manger, soit je jeune. Je ferais mieux de prendre un doudou (pour me rassurer, je veux dire, pas pour manger ;-))
Cher Alain,
Je vais vous répondre un publiant un article sur le blog (« Le poids du sac, le poids des peurs ») où vous allez certainement retrouver « la peur de la boite de sardine ». Je me réjouis d’y continuer cette discussion qui me passionne !
Oulalalala….
Je vais essayer, à mon tour, de répondre à la question des objets inutiles qui étaient dans le sac. Je vais surement en oublier car j’avais un sac qui pesait 15 à 16 Kg.
J’avais toujours de la nourriture sur moi: pâtes ou riz, thon ou sardines, pain, saucissons, barres de céréale, fruits secs et fruits de saison. En plus j’avais une boite pleine de sucre, café, thé et tisane qui était souvent très appréciée par mes compagnons du soir ou du petit déjeuner.
Quant aux objets….
bougie, roman, cahiers de brouillon faisant office de carnet de route (j’en ai rempli sept), crayons divers, grosse bobine de ficelle qui servait à étendre le linge ou à fabriquer une tapette à mouche, cartes postales de Santiago que je continuais d’envoyer durant les jours du retour à pied vers Madrid, plans des offices de tourisme que je gardais, carnet d’or que je faisais remplir par les personnes que je rencontrais, oeuf en bois de gayac confectionné et offert par une personne qui m’avait offert le logis et le couvert, boule touline offerte par une dame rencontrée en chemin et qui m’a confié ses souffrances, coquillages ramassées sur les plages de Gironde, étoile en bois trouvée par terre au détour du chemin, lunettes de soleils sorties du sac au bout de trois mois de marche… etc.
Après, tout est question de choix et je ne regrette pas d’avoir porté tout cela. Je suis sûr qu’il en est de même pour toi et tes graines, cailloux…. Quand cela a du sens, nous trouvons la force de les porter. C’est comme les épreuves de la vie…
Tout d’abord bravo pour votre blog… fort sympa ! Dans le genre… vous pourriez remplacer votre carnet, un peu « lourd » par le fameux carnet de chez Moleskine (35 gr) – pour ma part, il me suit partout ! ; les ciseaux d’écolier par les Slip-N-Snip (28 gr, chez http://www.arklight-design.com/) ; la cuillère par La Spork de chez LIGHT MY FIRE (9 gr)… Çà en fait des grammes gagnés… :)))) et dans le genre une Tasse pliante en polypropylène à 23 gr (Nevelost). En tous les cas… bravo !
Génial les outils « high tech », surtout les ciseaux pliants ! Merci pour les liens 🙂
Bonjour, suis québecoise et j’ai eu un petit sourire avec croquettes pour chien……depuis 2005 que je m’aventure sur les chemins de Compostelle et pour les chiens….un répulsif à chien que l’on met dans une poche de notre « short ou autre » tenue de jour et même, il me suit partout…..je m’en suis servi 2 fois et je peux dire » très efficace » alors à prévoir
Bye et bonne marche
PS: même lorsque je marche chez moi,il est toujours dans mes poches » sécurité «
Bonjour,
comme « inutiles » j’envisage d’emporter des feutres et un bloc de papier feutres…
En contre-partie, pas d’appareil photo.
Mais c’est sans doute la question du budget qui va tout décider. J’aimerais faire le chemin en une seule fois et le continuer jusqu’à Fatima. Cinq mois, une paille…
Sur le chemin j’ai trouvé un mot plus sympa pour sac à viandes ses sac à rêve que je préfère
Et moi, pour le sanc de couchage, je dis « sac de cochon », hi hi hi. OK, j’avoue, c’est moins poétique que « sac à rêves » !!!