- Le Puy-en-Velay
- Le Puy – Saint Privat d’Allier
- Saint Privat d’Allier – Saugues
- Saugues – Le Falzet
- Le Falzet – Saint Alban sur Limagnole
- St Alban sur Limagnole – Aumont Aubrac
- Aumont Aubrac – Nasbinals
- Nasbinals – Belvezet – Saint-Chély-d’Aubrac
- Saint-Chély-d’Aubrac – Saint-Côme-d’Olt
- Saint-Côme-d’Olt – Espalion – Bessuéjouls
- Bessuéjouls – Campuac – Espeyrac
- Espeyrac – Sénergues – Conques
- Conques – Noailhac – Decazeville
- Decazeville – Livinhac le Haut – Saint Félix
- Saint Félix – Figeac
Dans mes étapes entre Le Puy-en-Velay et Conques, j’ai essayé de retrouver le chemin historique ou « pèlerin » vers Compostelle.
Guides et cartes
Topoguide Le Puy – Figeac (réf. 651) édité par la Fédération Française de Randonnée (excellentes cartes IGN et itinéraire très bien détaillé)
Guide Michelin des chemins de Compostelle, du Puy-en-Velay à Saint-Jean-Pied-de-Port (super pour voir les dénivelés, pour les cartes plus globales et les infos sur les services dans les villages traversés).
Très utile également, la liste des hébergements « pèlerins » du Puy à Rocamadour éditée par l’Hospitalité Saint Jacques à Estaing.
Et le Miam Miam Dodo ? Malgré toute ma sympathie pour son auteur, Jacques Clouteau, et mon respect pour le travail de collation de toutes les adresses, tarifs, horaires des hébergements entre le Puy et Roncevaux, j’avoue que ce guide m’a semblé contribuer au stress de la « réservite aigüe » qui anime de nombreux pèlerins.
Et comme j’ai pris le parti de ne rien réserver et de trouver mon logement au jour le jour, je n’en ai pas eu besoin. De toutes façons, la majorité des gîtes sont complets si on les appelle le jour-même ou la veille, alors que si l’on y débarque tard le soir, il y a de fortes chances pour qu’une annulation soit survenue ou que l’on vous laisse dormir dans le couloir sur votre matelas.
Attention, les cartes du Miam Miam sont totalement insuffisantes pour qui souhaite s’orienter, évaluer un dénivelé ou prendre un chemin de traverse. Il faut donc le compléter par le Topoguide ou une très bonne carte IGN.
Pourquoi rechercher une voie « historique » ?
La voie historique s’adresse aux pèlerins qui ne sont pas intéressés par l’exploit sportif, ou qui souhaitent épargner leurs précieuses rotules. En clair, le chemin sera le plus direct possible, il empruntera parfois des petites routes désertes, il évitera de monter « voir la belle vue » pour redescendre juste après.
Le chemin historique s’adresse aux pèlerins qui sont intéressés par les monuments jacquaires et religieux. Le tracé se base sur le patrimoine historique (présence d’hospices pour pèlerins, de chapelles et églises romanes, de croix, de chaussées romaines,…). Il peut faire un petit détour pour visiter une chapelle ou une source miraculeuse.
Le chemin historique vise à se replonger le plus exactement possible dans les traces des pèlerins du Moyen-Age, car je suis convaincue qu’il y a un ressenti différent lorsque l’on foule un sentier où des centaines de milliers de gens ont marché, peiné, prié avant nous.
Le chemin historique se veut également une réaction contre des dérives commerciales. En effet, voici une petite vingtaine d’années, certains refuges et restaurants de l’étape qui part du puy-en-Velay ont fait détourner le GR de la voie historique qui passait par Bains et Fay pour qu’il passe devant leur établissement. Il y a des dérives que l’on se doit de dénoncer… Je ne m’en priverai pas !