Réveil mouillé dans mon « squat » de l’Hospitalet. Il n’a pas plu une goutte, c’est ma poche à eau qui s’est déversée dans mon sac ! J’en suis quitte pour un grand déballage – séchage au soleil, sur les ruines de l’ancien hospice dès pèlerins.
Quitter Rocamadour n’est pas facile, cette ville fascine, magnétise, et le sanctuaire de la Vierge Noire m’attire une troisième fois en ses murs.
Ce n’est pas une très bonne idée de partir à 13 heures dans la canicule des causses, mais bon…
C’est René, à Lou Cantou, qui m’indique le chemin à suivre vers Agen (GR652). Sans lui, je pense que je me perdais en direction de Carhors par le GR46 ! La Vallée de l’Ouysse est balisée de sympathiques escargots, tout à l’image de mon allure du jour…
Les eaux vert turquoise de la rivière me tentent pour une baignade. A peine dans l’eau, je suis saisie : elle est d’un froid glacial ! Normal, elle sort de terre un peu plus haut… Je n’ose pas m’éloigner de la berge, mais ce « plouf » rafraîchissant me fait le plus grand bien.
Souci : je manque cruellement d’eau. Un élevage de truites providentiel me sert à boire un peu plus bas dans la vallée. Les propriétaires, adorables, me font visiter leurs viviers. Ici l’eau a 9°C. J’imagine qu’elle était encore plus froide en amont, brrr !
Le sentier quitte la vallée et s’élève, raide, sur les hauteurs.
On traverse l’autoroute A20 puis le chemin serpente doucement dans les bois.
A la sortie du bois (trop humide pour un bivouac), je trouve refuge dans le jardin de deux charmantes retraîtés, à Négrefeuille. Je peux me laver, boire, et demain matin, ils me proposeront un bon café et la visite de leur magnifique potager.
Etape suivante : Le Vigan – Gourdon