Après avoir pris tout notre temps pour visiter Figeac, ses églises, ses ruelles et ses petits cafés sympathiques, nous reprenons le chemin vers le nord, peu avant le coucher du soleil, en grimpant sur les hauteurs de la ville par une sorte de chemin en zig-zag entre des jardins en terrasse. Juste après la montée, il faut redescendre, mais c’était pittoresque et ça valait la peine !
Le GR est bien indiqué, et une dame nous annonce qu’il y a d’abord une grande forêt à traverser. Dans une clairière, nous pique-niquons avec deux pèlerins, qui ont parcouru le chemin à l’envers, entre Figeac et Conques. L’un d’eux, François, nous rejoindra demain sur le chemin de Rocamadour.
Pascale a raison, il fait trop humide pour dormir en plein bois.
Nous poursuivons donc le chemin entre chien et loup jusqu’à une agréable clairière, avec un petit ruisseau et, luxe suprême, du foin pour se faire un lit douillet sous les branches protectrices d’un grand chêne.
La vue depuis mon lit au petit jour est carrément idyllique…
Après un instant de méditation (on croirait entendre un CD de musique de relaxation, avec bruit de l’eau, petits oiseaux et vent dans les branches), nous partons à la recherche d’un café. Cardaillac est à une heure de marche environ.
Le café n’est pas vraiment sympathique avec ses multiples interdictions et explications de savoir-vivre, mais le village est hyper accueillant, avec ses tours médiévales, son jardin botanique, son lavoir et surtout… ses extraordinaires haricots, dont une dame m’offre quelques précieuses graines pour notre potager.
Nous repartons pour quelques kilomètres à peine avant de nous écrouler au bord d’un merveilleux étang, aux eaux douces et chaudes. Nous y faisons la connaissance de Diane, qui va elle aussi à Rocamadour.
Après une bonne pause à l’ombre, nous repartons courageusement vers Lacapelle-Marival.
Il fait encore très chaud et ça grimpe ferme jusque Saint Bressou !
Heureusement, Lacapelle-Marival a tout pour nous réconforter : un magnifique château, un petit bar sympa pour le panaché (le ou les ?), puis à l’autre bout de la ville, un excellent resto où nous passons une soirée magique, bien arrosée, en compagnie de Diane et François, nos compagnons de route.
Etape suivante : Lacapelle Marival – Gramat