Petite étape avec le soleil, et des vues de plus en plus rapprochées sur le Cap Finisterre. Voici déjà une plage !
Un panneau « cul de sac » indique que, à partir d’ici, plus de choix possible.
Le chemin longe une très belle plage, celle-là même où les pèlerins ramassaient une coquille pour la coudre sur leur chapeau ou leur manteau.
Je traverse le village de Fisterra sans m’arrêter, sauf à l’église à la sortie du village, avec son Christ très vénéré, frère jumeau de celui de Burgos. L’autel de pierre et la statue de Saint Jacques rappellent que cette église (et son hospice pour pèlerins, aujourd’hui en ruines) était le but du pèlerinage catholique.
Mais mon but à moi de trouve au bout de la route du phare.
Je ne reste pas à la pointe que je trouve assez sale, avec ses restes de vêtements brûlés, ses vieilles chaussures et autres « offrandes » modernes. Je repère la petite route qui grimpe en lacets sur la colline et découvre de magnifiques pierres granitiques, avec une vue sur toute la pointe et des formes qui évoquent des autels, des lieux de culte et même des pierres qui bougent.
C’est là que je passerai l’après-midi, complètement seule avec moi-même et l’océan. Coup de chance, il y a un beau coucher de soleil et, encore plus magique, un incroyable lever de pleine lune sur le Mont Pimbo.
Je n’irai pas faire la fête sur « Hippie Beach », préférant dormir au calme, en tête à tête avec la lune et l’océan.