J’ai testé pour vous différents systèmes pour transporter l’eau dans son sac à dos : poche à eau, bouteille avec ou sans tuyau,… L’idée est de trouver un système qui permette de transporter 1,5 à 2 litres d’eau, d’accès facile pour boire tout en rentrant dans le sac à dos.
La gourde isotherme
La gourde est un grand classique des camps scouts. Pourtant elle est lourde, elle a une faible contenance et risque de balloter sur le sac ou à la ceinture. À éviter donc pour une marche au long cours !
La bouteille en plastique
À condition de la placer dans une poche fermée ou de l’entourer d’une membrane isotherme, c’est une solution peu coûteuse. Elle a toutefois l’inconvénient mettre le poids sur un seul côté du sac et de nécessiter des acrobaties (le plus souvent enlever le sac) pour boire. Résultat : on attend d’avoir soif et le risque de déshydratation, tendinite, hémorroïdes et autres bobos n’est pas loin.
L’idéal est de disposer d’un système permettant de boire en continu.
Le tuyau sur la bouteille
C’est un bon système car il suffit de changer la bouteille quand elle est trop sale ou cabossée. Attention, toutes les marques d’eau minérale n’ont pas le même diamètre de capsule, testez bien !
La poche à eau munie d’un tuyau et placée dans le sac
Appelée parfois « camel bag », la poche à eau ressemble fort à un sac de perfusion. C’est mon système préféré car la poche (2 litres) se place dans le sac, au-dessus des vêtements, pour une bonne répartition du poids. Elle ne chauffe pas (sauf l’eau dans le tuyeau) et à condition de bien la vider entre deux chemins, on peut conserver une poche 3 ou 4 ans.
Choisissez les modèles avec capsule à visser plutôt que la glissière du modèle économique de Décathlon qui n’est pas facile à remplir et qui peut fuiter. Prix d’une bonne poche à eau : autour de 25 – 30 euros.
Le camelbak porté devant
Les adeptes de trail et de VTT connaissent bien le Camelbak (avec k pour le différencier du camelbag, qui désigne la poche à eau seule). Ce petit sac à dos contient une poche d’eau reliée à un tuyau.
Porté comme sac ventral (en principe, vous avez déjà un sac sur le dos !), le Camelbak permet de glisser un téléphone et un peu d’argent dans ses poches et remplace la pochette portée à la ceinture. Poitrines généreuses, évitez ce système peu confortable.
Les bouteilles fixées sur les lanières du sac
Je n’ai pas testé ce système où les bouteilles se glissent dans des sacoches fixées sur les lanières du sac, à l’avant. François, pèlerin parti de Normandie, utilise ce système en trail. L’eau est à l’ombre, accessible et le poids de l’eau n’est pas dans le sac. Par contre, pour une femme avec un peu de poitrine (comme moi), pas certain du confort de ce système 😉
Les bouteilles portées à la ceinture
Une façon intelligente de diminuer le poids du sac mais 2 kilos à la ceinture, cela peut devenir encombrant. Et il faut voir si on ne s’emmêle pas trop les pinceaux avec la ceinture du sac à dos.
Et vous, comment transportez-vous votre eau en randonnée ? Partagez vos conseils dans les commentaires ci-dessous !
PS : on a dit transporter DE L’EAU, pas du vin !!!
Pour ma part, j’ai opté pour le tuyau qui s’adapte sur une bouteille. Parce que d’une part, la bouteille, c’est plus solide qu’une poche en plastique souple. D’autre part, pas besoin de nettoyer ou désinfecter, puisque que le cas échéant, je peux remplacer la bouteille (je précise toutefois que ça fait deux ans que je trimballe la même…). Enfin, et le pus important, la prise d’eau se fait par le dessus, à l’inverse des poches dont le tuyau sort par le bas de la poche, ce qui évite les souci en cas de fuite ( j’ai croisé plusieurs pèlerins dont la poche avait percé ou que le raccord était abîmé, avec pour résultat 2 litres de flotte dans le sac ! )
Enfin, j’ajouterai que pour l’équilibre, ma bouteille est placée au centre de mon sac, calée contre mon dos, et donc ma charge est ainsi bien repartie.
Le seul inconvénient de ce système, du moins à mes yeux, est que parfois des bulles d’air se forment dans le tuyau, formant ainsi un phénomène de cavitation qui oblige à boire par très petites gorgées, à moins de s’arrêter et démonter le système pour purger le tuyau…
Bonjour, Ou trouver le « raccord » permettant de fixer le tuyau à une bouteille ? Doit-on le « bidouiller » soi-même ? Merci et bon chemin
Il est vendu avec le tuyau : c’est une sorte de capsule à visser sur le goulot de la bouteille.
Le meilleur système pour moi (je précise), ce sont 2 gourdes alu (D*c*thl*n) et un tuyau à adapter.
1 de chaque côté du sac (dans le sac), c’est le tuyau qui se balade d’une gourde à l’autre quand je m’arrête pour recharger mes batteries !
Quand je marche au long cours, j’ai 2X1 litre. Quand je pars 3 jours (plus petit sac), j’ai 2X 75 cl
Quand je pars une journée, juste une gourde dans le sac, pas de tuyau.
J’ai longtemps eu une poche à eau mais le sac trempé, c’est moyen…
D’ après mes testes j’ai un sac ventral ou je positionne la gourde guidetti dans sa pochette horizontale. La pochette se fixe au sac a dos et s’enfile dans la ceinture ventral du sac a dos. Problème il faut que je trouve un système pour que le sac ventral ne ressorte pas de la ceinture du sac a dos chaque fois que je me décharge.
vous pouvez trouver des tuyaux livrés avec différents embouts (3) adaptables aux différentes bouteilles d’eau du marché chez décathlon pour une somme modique
perso , 2 bouteilles de 500 ml « récupérées du commerce », une de chaque côté du sac à dos dans poches latérales en réserve , et une coincée dans ma ceinture ventrale du sac, elle ne glisse pas et me permet de boire une gorgée de temps en temps sans enlever mon sac.
Je trouve au contraire que le modèle de chez D4 est bien mieux conçu que ceux de la concurrence muni d’un système à vis pour le remplissage, ce qui peut occasionner des fuites (déjà vu).
De plus, le modèle de chez D4 s’ouvre complètement ce qui permet de bien le nettoyer et le sécher après utilisation de même que l’embout peut se démonter entièrement pour ne pas que l’eau reste dans cette partie.