Je vous l’avoue franchement : je préfère de loin la canicule à la pluie ! Et ma meilleure protection en cas de « drache nationale » (expression belge signifiant qu’il pleut des cordes), c’est encore d’attendre que ça passe et de commencer mon étape l’après-midi, voire en soirée (si la longueur du jour le permet).
Mais si il faut vraiment partir et marcher sous la flotte, voici quelques trucs de pèlerins croisés sur mon chemin.
La protection du sac et de son contenu
Le plus important, en cas de pluie, c’est de savoir que le contenu de son sac est et restera au sec, quoi qu’il arrive. Il est essentiel de bien emballer les objets sensibles (duvet, vêtements, livres et cartes, trousse de toilette,…) dans des sacs en plastic, puis de mettre l’entièreté de votre cargaison dans un grand sac poubelle solide.
Vous mettrez par dessus la housse de protection vendue avec votre sac à dos et, encore au-dessus, l’arrière de votre cape de pluie. Sauf déluge, vos affaires devraient rester au sec !
Le plastic, l’enfer des dortoirs
Un bon conseil : roulez soigneusement vos sacs en plastic dans un coin du sac à dos et ne les utilisez qu’en cas de grosse pluie. En temps normal, emballez vous affaires dans des sacs et pochettes en tissu, silencieux dans les dortoirs et bien plus agréables à manipuler au quotidien.
La cape de pluie
La cape de pluie reste le meilleur moyen de protéger le pèlerin et son sac. Mais elle a des inconvénients :
- Elle peut être lourde et encombrante
- En cas de vent, la pluie finit toujours par passer par les côtés ou par dessous
- Dès que la pluie s’arrête, on a vite trop chaud, et commence alors le ballet « enlever la cape, rouler la cape, ranger la cape, ressortir la cape, enfiler la cape, etc. »
Personnellement, j’utilise un modèle de cape assez cher mais très léger et assez performant, c’est le Tarp poncho en Ultra-Sil Nano 15D de la marque Sea to Summit. En théorie transformable en toit de bivouac mais je n’ai jamais essayé !
Le parapluie
Il est apprécié de certains, mais présente plusieurs inconvénients :
- son poids et son encombrement
- il se retourne avec le vent
- il est incompatible avec les bâtons !
Les vêtements de pluie
En été, je n’utilise aucun vêtement de pluie, juste la cape par-dessus ma jupe (retroussée pour éviter les remontées d’eau par capillarité). Je déteste encore plus transpirer sous mes vêtements que d’être un peu mouillée, surtout que l’on a souvent le temps de sécher dès que la pluie s’arrête.
En printemps et en automne, notamment au Portugal, j’ai ajouté sous la cape un k-way en gore-tex et un pantalon en k-way, qui recouvre bien les chaussures. Avec deux couches protectrices, je ne craignais ni la pluie, ni le vent, ni le froid !
Les chaussures
En été, je n’ai aucun souci puisque je marche en sandales, qui sèchent dès que la pluie s’arrête. Attention toutefois aux irritations si la pluie persiste, il vaut mieux enfiler des chaussettes, qui seront mouillées (mais on s’y habitue) pour protéger les pieds attendris par l’eau.
Si vous avez des trucs et astuces pour garder vos bottines et vos pieds au sec sous la pluie, n’hésitez pas à les partager ! Sinon, il vous reste à remplir vos bottes de papier journal roulé en boule dès votre arrivée au gîte, en espérant qu’ils soient secs le lendemain.
Et en dernier recours…
Vous pouvez faire cette prière à Sainte Claire, fêtée le 11 août : « Ô Sainte Claire, fais que le temps s’éclaire. Ô Sainte Claire, retiens la pluie en l’air « …
Ou encore rester au lit et regarder tomber la pluie !!!
Pour ma part, je suis adepte du parapluie comme les bergers, avec la housse de protection pour le sac.
Les modèles pour golf sont assez larges, sans partie métallique et se trouvent à partir de 20€.
En plus ça peut parfois servir de parasol…
Pas bête le parapluie… sauf quand on utilise deux bâtons !
Conjunto de chaqueta y pantalón impermeable, funda de mochila y paraguas. La capa con viento y en zonas de bosque, suele ser un problema, a parte de que los pies llegan inundados, por mucho gore-tex que se lleve, el paraguas en Castila, evita el sol y el agua, además,generalmente llegan mucho más secos que con la capa. Los bastones se guardan y se saca el paraguas.
Un abrazo.
l’été, j’utilise une veste imperméable et, pour le bas, une jupe de pluie fabriquée à partir d’un grand sac poubelle (modèle le plus solide possible) Je coupe le bas du sac et je rajoute un élastique , soit avec l’aide d’un adhésif puissant (je replie le haut du sac autour de l’élastique pour qu’il coulisse et je colle), soit, le plus simple, je tombe sur un modèle de sac avec cordon et il me suffit de glisser l’élastique à l’aide d’une épingle à nourrice à côté du cordon ou de serrer le cordon autour de sa taille.Ca va bien sur des chemins, mais c’est à éviter sur sentier étroit avec des ronces!
J’ai bien aimé une randonnée contée chez moi en Bretagne avec… le parapluie !
Jamais testé autrement sur le chemin, je n’ai qu’une cape de pluie (ample, légère et chère…)
Ce que j’adore dans ce billet, c’est le commentaire d’Ignacio: BONHEUR de lire l’espagnol !
Y a-t-il un style de sandale qui soit plus stable dans la pluie. D’abord, je ne suis pas un fan des sandales, mais en general j’évite les sandales parce qu’elle perdent leur traction (côté pied) dans la pluie. Je devrais peut-être essayer celles qui serrent bien le talon.
En effet le pied glisse dans la sandale lorsqu’il pleut. En cas de pluie, je mets des chaussettes, qui protègent aussi la peau des frottements (peau mouillée = plus fragile). C’est moche mais efficace ! Les chaussettes sont évidemment mouillées mais on n’a pas froid. Sinon, éviter le cuir qui sent mauvais en cas de pluie prolongée !
Si vous savez mettre des sandales c’est que le terrain permet aussi de mettre des chaussures de plongée.Super facile a laver du coup
j’ai franchi les Pyrénées sous la tempête. je pense que j’aurais abandonné mon parapluie si j’en avais eu un. c’était juste l’enfer.
La solution pour cette étape est de la reporter à un climat plus favorable. sinon pour les autres étapes j’ai vu des gens s’en sortir très bien avec le parapluie sur un rythme lent mais endurant. c’était beau à voir d’ailleurs… c’est quand même la classe le parapluie !
pour ma part j’ai trouvé le truc des linges micro fibres pour sécher les bottines à la place du journal car le journal une fois utilisé il faut le jeter pas les micro fibres, les sècher et puis elles sont utiles pour une tas de possbilités