Eh non, je n’ai pas dormi qu’à la belle étoile sur le Camino Frances ! Certaines albergues valaient vraiment le détour, notamment ces refuges où l’accueil est inoubliable, où les hospitaliers créent un moment de rencontre et de communion entre les pèlerins, ces lieux où les propriétaires se donnent avec une totale générosité pour les pèlerins, parfois depuis 20 ans ou plus…
Voici mes albergues « coup de coeur » sur le chemin en Espagne.
Eunate (refuge fermé depuis 2013)
Un petit détour de 3 km pour un des hébergements les plus calmes du Camino Francés, juste avant Puente la Reina
Itero de la Vega
Six km après Castrojeriz, juste avant le pont médiéval, refuge donativo San Nicola, dans une église restaurée par une confrérie jacquaire italienne. Les hospitaliers bénévoles sont italiens, et vous accueillent avec un très touchant lavement des pieds.
Calzadilla de los Hermanillos
Sur la variante après Sahagun, très chouette albergue donativo, tenue par des hospitaliers bénévoles, dans un petit village reculé le long de la chaussée romaine.
Villar de Mazarife
A 22 km de León, sur la variante, l’albergue de Jésus propose de jolies petites chambres de 4 lits, décorées par les pèlerins. Il y a même des matelas sur le patio à l’air libre. Prix défiant toute concurrence et très belle ambiance.
Hospital de Orbigo
Refuge paroissial tenu par des hospitaliers bénévoles hongrois, de l’ordre de Malte. Le prêtre, Manuel, est un grand monsieur, très généreux, et son jardin (où vous pouvez dormir) est magnifique.
San Justo de la Vega (fermé depuis 2015)
Chez Germain, dans la petite ville juste avant Astorga, une maison ouverte en toute confiance, repas et nuit donativo, et un accueil par une grande âme du chemin.
Manjarin
Après la Cruz de Hierro : aucun confort dans ce refuge à 1500 mètres, sans eau ni électricité, mais un des plus beaux accueils sur le chemin, dans l’esprit des Templiers.
Villafranca del Bierzo
Ave Fenix, refuge tenu par (un autre !) Jesus, Jesus Arias Jato, et sa famille dans un bel esprit d’accueil et de partage. Mon plus gros coup de coeur sur le Camino Frances.
La Faba
Dans la montée vers o Cebreiro, refuge paroissial tenu par des hospitaliers bénévoles allemands (je n’y ai pas logé mais j’ai rencontré une des hospitalières, adorable, et j’ai bien regretté de ne pas y avoir fait halte après une mauvaise nuit quelques kilomètres plus loin, à La Laguna).
Samos
Sur la variante passant par Samos, la nuit dans les murs du monastère, dans un refuge donativo, sobre et joliment décoré, est une belle expérience avant la foule des 100 derniers kilomètres.
Ferreiros (Paradela)
Evitez le refuge moderne de Ferreiros et son bar (pas sympa), et descendez 100 mètres plus loin jusque la petite église romane nichée au coeur du cimetière. Le restaurant O Miraillos propose le meilleur menu pèlerin de tout le chemin. Manuel, Nati et Julia vous y offriront aussi un lit pour la nuit ! Cette famille accueille les pèlerins dans son bar – restaurant depuis que les premières flèches jaunes ont été tracées par le prêtre de O’ Cebreiro.
Et vous, vous avez de bonnes adresses ?
Si vous avez d’autres adresses à conseiller, je vous serais très reconnaissante de les laisser en commentaire de cet article, avec un petit mot expliquant pourquoi l’accueil vous a plu dans ces endroits. Je compte bien les « tester » sur le chemin du retour !
A Pereje, 4,5 km après Villafranca del Bierzo (par le chemin d’en bas), tu peux aller de ma part à l’Auberge de Manuel, tu y seras très bien reçue et tu pourras même dormir au jardin si tu le souhaites. Luis
Super ce blog ! Je n’ai fais qu’une partie du chemin ( de Ponferrada à Finisterria ). Je suis en train de finir mon blog que j’ai fait pour partager mon expérience. http://spiritofpelerin.blogspot.fr/ et je voulais vous dire que j’ai dormis à La Faba et ce fut un vrai paradis. Il faut dire qu’après cette montée, c’est le lieu unique pour récupérer. La chapelle est super et franz, ursula et ses collègues ont été formidable
Merci pour ce partage et bravo pour votre blog !
San Bol, 5 km avant Hontanas, au milieu de la Meseta. Il y a que l’auberge au milieu des champs.
Pas d’électricité, sauf un peu le matin produit par une génératrice.
Place pour +/- 10 personnes, un repas faites par l’hospitalera et puis elle part chez elle. Le dernier ferme la porte et elle reviendra le matin pour preparer le petit déjeuner.
Merci beaucoup Gunnar, on m’a en effet beaucoup parlé de ce petit « oasis magique » !
ferme auberge après vieillenave dans le Béarn sur la voix de Tours, son nom Malgoria. Accueil super, des gens très gentils et un super repas de servie ! Elle se situe sur le camino 4km après Bergouye . Cela vaut le coup de se rallonger de plus ça raccourcit le lendemain !!!
Bonjour!
ce mois de septembre j’ai fait le Camino francese; j’atterris doucement de mon petit nuage…
Comme vous j’ai adoré les 2 gites des 2 Jesus à Vilar de Mazarife puis à Villafranca del Bierzo, pour leur accueil, leur « déco » qu’on ne peut rencontrer nulle part ailleurs!
Il y aeu à Cizur Minor, l’ albergue Maribal Roncal, qui rapprochait les gens dans sa très belle cour/jardin.
Ultreia à Castrojeriz, confortable et neuf, avec en demi-pension un repas animé par les Hospitaliers très chaleureux!
Et les soeurs du Presbytère de santa Maria à Carrion de los Condes , qui regroupent les pèlerins en musique, chants de tous pays, messe et repas partagés; beaucoup de bonne humeur et d’émotion durant cette soirée mémorable.
Sans oublier à Foncebadon, l’albergue paroissiale sortie des ruines de l’église, où le repas est servi, l’accueil superbe, et qui permet d’arriver à la Cruz de Ferro au lever du soleil puisqu’onn en est à 2 km… magique et émouvant!
J’en ai « raté » des très bien, goûté à des conforts et atmosphères diverses: c’est ce charme de « chacun son Camino »! Et pourvu que ces albergues gardent leurs spécificités!
Oui à Foncebadon, le confort est plus que sommaire mais le repas partagé entre tous les pélerins présents ce soir là est un de mes bons, très bons souvenirs
Bonjour Sylvie,
Je part début juin de Bretagne vers la frontière espagnole. De penser au logement du soir me stress, j’ai envie de plus de liberté, et je suis encore indécise dois-je prévoir un tente ou pas, la pluie la nuit me serais désagréable. On m’a dit y avoir peu de pèlerin sur ce trajet, alors un mixte accueil et belle étoile me tente. Il me manque un peu de confiance, merci si tu peux me donner plus de conseils sur l’indispensable a emporter…et gonfler mon morale.
Bise
Beatrice.
Chère Béatrice,
Christelle Armand est partie de Nantes (je pense) vers Compostelle et elle parle de l’hébergement sur le chemin ici : https://www.youtube.com/watch?v=o3gQj34gcwg
Je suis certaine que tu trouveras des hébergements en marchant sur ce beau chemin, et que tu n’auras pas besoin de porter une tente. Il y a toujours des solutions dans les villages (mairie, familles qui accueillent les pèlerins, refuges,…).
N’oublie pas de faire Confiance 🙂 et de poser des questions un peu partout lorsque tu seras en route. Tu trouveras toujours de l’aide et des réponses !
Bien amicalement,
Sylvie
Sylvie
Beaucoup de bons souvenirs des refuges. Un qui me vient spontanément à l’esprit : celui des frères maristes de Trinidad de Arre, juste avant d’arriver à Pampelune. Simple, joyeux et chaleureux !
Merci pour cette article ! J’envisage de faire compostelle, comment avez vous trouvé l’adresse de ces refuges ?
merci
Je les ai trouvés avec la Providence… simplement en me laisant guider au fil des jours 🙂