Très bien dormi dans le « chalet » que le camping met à disposition des marcheurs, même si je ne me souviens plus très bien comment je suis rentrée après la « petite » fête d’hier soir. Heureusement, un bon café au café des sports me remet les idées en place…
Le chemin passe par la bastide de Rudelle, avec son impressionnante église-forteresse et son charmant petit pont sur le ruisseau qui alimentait sans doute les douves au pied des anciens remparts.
Paysages à perte de vue, et chemin, chemin, chemin, notre programme du jour.
La terre du Quercy passe du blanc au rouge, sans transition.
Sans oublier quelques baignades dont celle, mémorable, dans une piscine en plein cagnard de midi, près de Rueyres. « Demandez et vous recevrez », telle est ma devise sur ce morceau de chemin…
Un second bain, dans l’Ouysse cette fois.
A Thémines, les villageois fêtent leur postier, qui part à la retraite. Invitation cordiale par un couple adorable, qui nous offre, pour accompagner les quelques « pots », un délicieux pâté pour notre repas. Une sieste bien méritée à l’ombre de la halle (13ème siècle) clôture cette belle matinée.
Il reste 11 km vers Gramat. nous nous remettons en route après avoir dégusté une portion de « pompe », sorte de « tarte à la cassonnade » avec une pâte à pain, délicieuse !
Une gariotte bien conservée dans un ravissant jardin. Ici dans le Lot, on dit « gariotte », au Puy on dit « chibotte », ailleurs on trouve aussi « caselle », « borie », ou encore « capitelle » pour désigner ces abris de berger en pierre sèche.
On sent approcher les Causses du Quercy…
A la tombée du jour (c’est devenu une habitude désormais d’arriver au coucher du soleil), voici Gramat, et son gîte associatif, « Les Petits Cailloux sur le Chemin », où nous sommes accueillis par une charmante hospitalière bénévole qui nous prépare un bon souper, partagé avec François, notre compagnon de hier soir.
Etape suivante : Gramat – Rocamadour