Un chien se précipite hors de chez lui en aboyant, ou vous attend en grondant sur le chemin ? Pas de panique… sauf pour moi, car tout ce qui aboie me fiche une trouille bleue depuis que je suis enfant, et les rencontres (qui se sont toujours mal passées) avec des canidés errant sur le chemin de Saint Jacques n’ont certainement pas amélioré ma peur des chiens.
Ca commence mal…
Eté 2012, première étape au départ de Genève. Je fais appel à l’accueil jacquaire dans une famille de Collonges-sous-Salève. Au téléphone, Christiane me demande : « Vous n’avez pas peur des chiens ? ». GLOUPS…
Première surprise, les chiens de Christiane n’aboient pas, ne grognent pas et sont même très affectueux lorsque j’arrive. Christiane s’occupe de l’association Douces Pattes, dont le but est de familiariser les enfants et les chiens, dans une optique de prévention et de zoothérapie. Elle va me donner de précieux conseils si d’aventure mon chemin croise celui d’un chien, ce qui est m’arrivé de nombreuses fois entre Genève et Conques.
Les bons réflexes du pèlerin face à un chien
– Arrêtez-vous, bien campé sur vos pieds
– Laissez pendre les mains (et les bâtons)
– Laissez le chien approcher, flairer votre main, faire le tour de sa « proie » (= vous !)
– Parlez-lui doucement
– Après un moment d’arrêt et quand le chien vous a identifié comme « non dangereux », vous pouvez marcher à tout petits pas.
Une proie de chien bouge ou se met à courir. Un ennemi le toise ou le menace. Si vous n’êtes identifié comme aucun des deux, le chien se lassera et partira, ou vous laissera passer.
A ne surtout pas faire
– Ne regardez jamais le chien dans les yeux
– Ne criez pas (ni sur le chien, ni pour interpeller son maître)
– Ne brandissez pas vos bâtons vers lui ou en l’air
Le nec plus ultra : les croquettes
Christiane m’a remis un petit sachet de croquettes pour chiens que j’ai conservés religieusement dans ma pochette ventrale. Je les ai portées comme un « gri-gri » jusqu’à ce qu’elles tombent en poussière et que je les abandonne… à un chien, bien tenu en laisse par son maître, lui !
OK ok, l’ennui ce que tu ne dis pas, c’est que quand je vois un chien, j’ai peur. Pas peur, Très Peur ! ET QU’IL LE SENT ! Je transpire comme un fou à ce moment-là (c’est du moins l’impression que j’ai) et j’ai l’odeur de la peur !
Alors si ces croquettes sont empoisonnées et foudroyantes.. peut-être je devrais essayer. C’est quelle marque ?
Coucou,
Et bien, je n’ai pas particulièrement peur des chiens, une simple méfiance. Nous avons eu, bien sûr, des tas de rencontres sur nos chemins, plus ou moins sympas, plus ou moins agressives.
Celle dont je me souviens surtout est celle où j’ai vraiment eu très peur. Nous étions seuls au milieu de nulle part quand, jaillissant à quelques 50 mètres devant nous, deux énormes chiens se sont mis à foncer sur nous. Aboyant, babines retroussées, bavant…Ne pas crier, ne pas lever le bâton ? Tu parles !!! Mon réflexe à moi ( dont je ne sais absolument pas d’où il venait !!!), mon réflexe donc fut de hurler en levant et menaçant justement avec ses fameux bâtons !!! Ils ont stoppés net et ont bifurqué dans le bois….La trouille de ma vie….
Très bien, mais il y a aussi des petits roquets qui vous suivent sans avoir l’air de rien et qui vous mordent le mollet avant de s’enfuir; remède: marcher normalement en faisant balancer le bâton derrière le sac; si l’importun insiste, se retourner brusquement en criant couchez.. le ptit clébard s’enfuira prestement en criant Kaïc’, largage canin de détresse, international. Charles-Henri
J’ai ecrit un levre sur mon chemin; il y a un page que parle de le rencontre avec les chiens, la voilà (en italien):
…Il tempo cambiò quasi repentinamente: la pioggia si diradò, comparvero alcuni raggi di sole.
Quasi subito mi scoprii: tutta questa plastica era ormai poco sopportabile. Dopo pochi minuti, inevitabilmente (per tutto il viaggio avrei avuto modo di sincerarmene) il clima atlantico si manifestò con tutta la sua imprevedibilità: altra pioggia, altro sole…
Mi stavo rimettendo la mantella. Mi ero fermato, naturalmente in salita, e, per non perdere tempo prezioso, tenevo la bici in equilibrio tra le gambe.
Fu allora che sentii i cani abbaiare. Il primo, un piccolo meticcio, era legato a una catena, vicino alla porta di una casa che si affacciava sulla strada. Il secondo, un pastore dei Pirenei di notevoli dimensioni e con la bava alla bocca, si stava dirigendo verso di me, abbaiando e digrignando i denti.
Mi ricordai di un episodio analogo, del quale avevo letto su “Il mio Cammino” di Shirley MacLaine. Si tratta di un libro che descrive la sua personale esperienza del Cammino di Santiago di Compostela.
Il “mio” cane non aveva nessuna buona intenzione. Provai a partire velocemente, nel tentativo di distanziarlo ma, né l’abbigliamento, né la salita, né il fatto di doverlo tenere costantemente d’occhio, mi permisero di allontanarmi a sufficienza.
Allora provai a disegnare, idealmente, un grosso cuore, come descritto nel libro sopraccitato, e a riempirlo di pensieri positivi, di petali di rosa, di profumi soavi. Ma al pastore tutto questo metteva maggior energia per inseguirmi. Finalmente, l’istinto prevalse sull’intelletto. Lo guardai fisso negli occhi, urlai più forte di lui, una, due volte. Come per incanto, indietreggiò e io ne approfittai per una volata in salita degna di Pantani.
Arrivai al colle senza incrociare altri ciclisti. La pioggia era fitta e fredda, quasi nevischio, cosa molto strana per un dieci di luglio. Il vento completava l’opera, ma la gioia della foto, scattatami da un turista sceso da un’auto, fu di gran lunga superiore alle difficoltà incontrate.
Iniziai la discesa verso Roncisvalle sotto un diluvio. Faceva molto freddo, anche perché in discesa si è praticamente immobili. Giunto alla collegiata mi precipitai, con grande emozione, alla ricerca del mio primo timbro (ad ogni tappa veniva apposto un timbro sulla credencial…
Grazie mille Franco pour ce partage ! Voici la traduction de votre extrait fournie par Google :
« Le temps a changé tout d’un coup … ou presque: la pluie effacée, quelques rayons de soleil sont apparus.
Presque immédiatement, je me suis retrouvé: tout ce plastique était maintenant à peine supportable. Après quelques minutes, inévitablement (pour tout le voyage je suis arrivé à sincerarmene) le climat de l’Atlantique se manifeste dans toute son imprévisibilité: encore de la pluie, encore du soleil …
Je mettais le cap. Je me suis arrêté, bien sûr en amont, et de ne pas perdre un temps précieux, j’ai gardé le vélo en équilibre entre mes jambes.
C’est alors que j’ai entendu les chiens aboyer. Le premier, un petit métis, était attaché à une chaîne, près de la porte d’une maison qui donnait sur la rue. Le second, un berger des Pyrénées de taille considérable et l’écume à la bouche, se dirigeait vers moi en aboyant et des grincements de dents.
Je me suis souvenu d’un incident similaire, dont j’avais lu de « My Way » par Shirley MacLaine. Il s’agit d’un livre qui décrit son expérience personnelle du Camino de Santiago de Compostela.
« Mon » chien n’a pas eu une bonne intention. J’ai essayé d’aller plus vite, mais pour tenter de l’éloigner, ni vêtements, ni montée, ni le fait d’avoir à garder un œil constant, m’a permis de sortir assez.
Ensuite, j’ai essayé de tirer, dans l’idéal, un grand coeur, comme décrit dans le livre mentionné ci-dessus, et de le remplir avec des pensées positives, des pétales de rose, parfum sucré. Mais le pasteur tout cela mettre plus d’énergie pour chasser. Enfin, l’instinct a prévalu sur l’intellect. Je l’ai regardé droit dans les yeux, j’ai crié plus fort que lui, une fois, deux fois. Comme par magie, le dos, et j’ai pris l’occasion d’une montée digne de Pantani sprint.
Je suis arrivé à la colline sans croiser d’autres cyclistes. La pluie était lourde et froide, de la pluie verglaçante presque, chose très étrange pour un 10 Juillet. Le vent a terminé le travail, mais la joie de la photo, scattatami par un touriste est tombé d’une voiture, il était de loin supérieur aux difficultés rencontrées.
J’ai commencé la descente vers Roncevaux sous le déluge. Il faisait très froid, car le bas est pratiquement immobile. Or, dans collégiale se précipita, avec beaucoup d’émotion, à la recherche de mon premier tampon (pour chaque étape a été gravé sur credencial … »
Je lis en diagonale le texte sur les chiens parce que j’en ai peur… Je sais qu’il ne faut pas les menacer avec le bâton mais je ne sais pas comment je réagirais… J’espère simplement ne pas en rencontrer d’agressifs !
Ben moi je crie plus fort qu’eux en leur intimant l’ordre de rentrer chez eux ce qui en général fait sortir le propriétaire qui les rappelle… Ouf !!!
Bonjour, les chiens, pas de soucis, je maitrise, mais en me promenant sur le web, je me suis rendu compte que le nord de l’Espagne héberge environ 300 loups; normalement le loup à peur de l’homme, mais je suis perplexe pour dormir à la belle étoile, depuis que j’ai lu cette info.