Le chemin catalan débute au monastère de San Pere de Rodes, qui domine la Mediterrannée et le petit village de Port de la Selva, au nord-est de l’Espagne.
San Pere de Rodes étant lui-même un ancien lieu de pèlerinage, je recommande vivement d’y monter à pied, en 2 bonnes heures au départ de Llança, sympathique petite ville portuaire. On peut rejoindre Llança à pied en suivant la mer depuis Port Bou (frontière franco-espagnole).
Le chemin suit le GR11 et n’est pas balisé « Saint Jacques » jusque San Pere, même si les plus observateurs trouveront une coquille dans le sol à Llança.
Ca monte ferme jusqu’au Coll del Perer : on passe de 0 à presque 500 mètres en 2 heures de marche, dont 350 mètres dans cette première partie : évitez de partir aux heures chaudes !
Récompense après cette première heure de marche : on découvre le monastère niché au creux de la montagne.
Encore une petite grimpette et voilà le second col, avec la vue d’une part sur Llança et de l’autre sur la Baie de Rosas. De là, c’est presque plat jusque la chapelle de Santa Helena et San Pere de Rodes.
Ne manquez pas les dolmens à gauche du chemin, non loin du croisement avec la route de Vilajuïga.
San Pere de Rodes est magnifique à la tombée du jour, même si le soleil se couche de l’autre côté de la montagne. Seul défaut : un bruyant groupe électrogène, pour l’éclairage, couvre le bruil des grillons.
Après m’être rafraîchie à la fontaine (sous l’ancien hospice des pèlerins), je regagne Santa Helena et me trouve un abri pour passer la nuit dans les ruines du village derrière la chepelle.
Etape suivante : San Pere de Rodes – Figueras