Le pèlerin qui arrive en vue de Vézelay, parfois après de longues semaines de marche, pourrait être tenté de « zapper » le petit village d’Asquins pour gravir au plus vite la Colline éternelle. Ne faites pas cette erreur, car Asquins EST le vrai point de départ des pèlerins de Saint Jacques, et une étape incontournable sur le chemin. Vous y trouverez d’ailleurs bien plus de traces du pèlerinage qu’à Vézelay !
Lors de ma venue (le jour de la fête de Saint Jacques, qui est aussi le patron du village), l’église était ouverte. Si ce n’est pas le cas, essayez de trouver un responsable qui vous l’ouvrira moyennant une petite aumône et un mot au livre d’or, ça vaut la peine !
A gauche : Entrée de l’église Saint Jacques
A droite : blason des vignerons dans la mairie d’Asquins (tout ici fait penser au pèlerinage, même le vin !)
A gauche : le buste reliquaire de Saint Jacques (XIV ou XVIème S) a été restauré grâce au mécénat d’une compagnie pétrolière… Devinez laquelle ! A droite : vitrail de Saint Jacques (fin XIXème S), église d’Asquins
Lors de ma venue, j’ai eu la chance d’assister à l’inauguration d’un chemin balisé de coquilles de bronze, au départ de l’église Saint Jacques en direction de Vézelay. La dernière coquille est apposée sur la croix des Trépassés, d’où part le chemin vers la Colline éternelle.
Photo de droite : Madame Chassain, présidente de l’association des Amis et Pèlerins de Saint Jacques de la Voie historique de Vézelay en conversation avec le maire de Vézelay (qui n’est pas le maire d’Asquins, c’est une charmante dame, qui est aussi vigneronne).
Dans la tradition, les pèlerins arrivant en vue de Vézelay se lavaient dans un ruisseau, au « Pré des pèlerins », et se changeaient pour arriver tout purifiés à Sainte Madeleine.
Au XIXème siècle, on a installé des lavoirs, lieu plus moderne pour les ablutions rituelles !
Etape suivante : Vézelay – La Maison-Dieu