Petit billet plutôt nostalgique au retour d’un merveilleux chemin qui m’a emmenée, en un mois, de la Belgique jusqu’au centre de la France.
Départ de la dernière grande étape (3 jours) entre La Charité-sur-Loire et Bourges
A gauche : il reste tant de ponts à franchir, tant de paysages à découvrir… A droite : la fin du chemin, le début du bitume. J’ai ramassé un petit caillou et l’ai mis dans ma poche.
A mon arrivée à Bourges, une personne m’a dit : « Mais non, ce n’est pas triste de réaliser son rêve, car vous allez très vite en avoir un autre ! ».
En marche vers la gare de Bourges, dans un magnifique jardin fleuri.
J’ai traversé Paris à pied, entre la gare de Montparnasse et la gare du Nord, chemin symbolique à contresens des autres pèlerins. Entre Notre Dame et la Tour Saint Jacques, j’ai rencontré un ange qui m’a fait lui promettre d’aller jusqu’au bout, à Compostelle.
… et comme je suis curieux, j’aimerais en savoir plus sur la nature de cet ange : s’agit-il d’une belle personne ? d’une statue ? d’un signe ? d’une apparition ?
En toute amitié,
J F
L’ange s’appelait… Raphaël (ça ne s’invente pas !), c’est un ancien pèlerin rencontré en plein Paris, au milieu de l’indifférence générale, et qui m’a donné quelques fibres de jute de son sac (qui avait été à Saint Jacques) en me chargeant de les remettre à l’apôtre quand j’arriverais à Compostelle… Dans quelques années probablement.